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Kent Hughes ne voit pas le problème d’aller chercher ses anciens clients

Ça fait déjà un peu plus de deux ans que Kent Hughes est arrivé en poste comme DG chez le Canadien. Depuis son arrivée, il a été assez actif, lui qui a effectué pas moins de 16 transactions en plus de réclamer trois joueurs au ballottage.

Il faut aussi compter les joueurs signés sur le marché de l’autonomie, mais grosso modo, il a été assez actif depuis son arrivée.

Cela dit, on commence à remarquer certaines tendances chez le DG du Tricolore : il est prêt à attendre son prix dans une transaction, il aime collectionner les joueurs repêchés en première ronde et il a tendance à regarder vers ses anciens clients alors qu’il était agent.

Je ne dis pas que ces choses-là sont bonnes ou mauvaises : ce sont simplement des tendances qu’on peut observer.

Pour ce qui est de cette dernière tendance, certains n’aiment pas nécessairement voir Hughes se tourner vers ses anciens clients… mais dans un entretien avec Frank Seravalli, Hughes a affirmé qu’il ne voit pas vraiment le problème en lien avec tout ça.

Rappelons que depuis son arrivée en poste, Hughes a mis la main sur quatre joueurs qu’il représentait en tant qu’agent : Mike Matheson, Alex Newhook, Anthony Richard et Colin White. Cela dit, pour le DG, la familiarité avec les joueurs est un atout et non pas un désavantage.

Contrairement à d’autres joueurs, il a eu la chance de les voir à l’œuvre à maintes reprises. Il a donc une bonne idée de ce qu’il obtient quand il met la main sur ces gars-là.

White n’a pas exactement été la prise du siècle (il est surtout en ville pour remplir un chandail, cela dit), mais pour ce qui est des trois autres, on parle quand même de joueurs qui ont aidé le Canadien. Matheson est en train d’établir sa réputation comme l’un des bons défenseurs offensifs du circuit, Newhook fait partie du futur noyau de l’équipe et Richard a bien fait dans un rôle de profondeur.

Si ces acquisitions tournaient constamment au vinaigre, ce serait peut-être plus problématique… mais pour le moment, il mérite le bénéfice du doute.

Évidemment, il ne faut pas qu’il ait des œillères pour autant, mais la stratégie rapporte plus au Canadien qu’elle ne lui fait mal à l’heure actuelle.

Et qui sait, peut-être que sans Hughes, Jordan Harris (qui connaissait bien Hughes) et Jayden Struble (dont Hughes était le «conseiller» dans la NCAA) n’auraient pas signé à Montréal. Ça vaut quelque chose, ça aussi.

En rafale

– Trevor Zegras et Cole Caufield pourraient être réunis au Championnat mondial.

– Coup dur pour le Rocket.

– Bien fait.

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