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Kent Hughes a peut-être rendu service à Rem Pitlick en le plaçant au ballottage

Comme vous le savez, les Canadiens de Montréal ont placé l’attaquant Rem Pitlick au ballottage cet après-midi. Jusqu’à demain après-midi, nous ne pourrons que spéculer sur le fait qu’il sera réclamé ou non par une autre équipe de la LNH. Avec son contrat de deux ans en poche garanti LNH, il est possible que les équipes lèvent le nez sur lui. Mais ce n’est pas une certitude et une équipe pourrait se laisser tenter.

L’air de rien, Pitlick a déjà été réclamé deux fois au ballottage dans sa jeune carrière. La première fois le 5 octobre 2021 par le Wild depuis Nashville et bien sûr, le 12 janvier 2022 par Montréal en provenance du Minnesota. Jamais deux sans trois? Rendu là, ça commence à ressembler à la prémisse d’une mauvaise blague : « C’est une fois Rem Pitlick qui se retrouve au ballottage et club patente-chose l’a réclamé… »!

Mais moi, ce qui m’intéresse le plus dans tout ça, c’est de tenter de comprendre pourquoi il se retrouve à nouveau dans cette situation. En fouillant dans ma tête, je me suis rappelé d’une séquence vidéo mettant en vedette Rem Pitlick qui a beaucoup circulé sur le web. Le 20 octobre dernier, Nick Suzuki a marqué un superbe but contre les Coyotes de l’Arizona et une caméra a capté la réaction des joueurs sur la galerie de presse. Tout le monde saute de joie en voyant la séquence!

Tout le monde? Non!

Rem Pitlick demeure de marbre, seul au milieu de ses comparses fous de joie.

Je ne suis pas un expert pour lire dans la gestuelle des gens, mais cette vidéo semble nous présenter un Pitlick fâché de se retrouver dans les gradins. Vous me direz peut-être que c’est normal, mais moi, je vous répondrai que les autres gars étaient eux aussi des joueurs rayés de l’alignement. Pezzetta, par exemple, comme Pitlick, était healty scratch et ça ne l’a pas empêché d’être heureux pour le Canadien et pour son coéquipier qui jouait.

De ce que l’on entend ici et là dans les coulisses, c’est que Rem Pitlick DÉTESTE être rayé de l’alignement. De base, c’est une attitude positive dans le sens que ça fait en sorte que le gars devrait se démener pour que ça ne lui arrive pas, mais à voir comment Martin St-Louis l’utilise depuis le début de la saison et comment il performe sur la glace, ça peut devenir un point négatif de l’avoir dans l’entourage de l’équipe. Sa frustration pourrait déteindre sur ses coéquipiers, et ça, personne ne souhaite ça dans l’entourage de l’équipe.

En le soumettant au ballottage, Kent Hughes rend possiblement un grand service à Pitlick alors qu’il ira nécessairement à un endroit où il jouera. Au bout du compte, peu importe qu’il soit réclamé ou non, ce sera soit direction Laval, soit ailleurs dans la LNH. Dans les deux cas, il jouera et pourra se faire valoir et avec son contrat à un salaire garanti. Même à Laval, ce serait un moindre mal.

D’ailleurs, en fouillant pour tenter de trouver une explication derrière sa présence au ballottage, je me suis amusé à comparer la production offensive des joueurs du CH sous Dominique Ducharme et Martin St-Louis. L’échantillon n’est pas très grand, mais l’Ontarien est l’un des deux seuls joueurs à avoir vu sa production offensive chuter massivement. Il est passé d’une production de 0,56 point par match en 9 parties sous Ducharme à 0,18 avec St-Louis en 44 parties. Une chute assez importante, vous en conviendrez!

L’autre joueur?

Jonathan Drouin qui est passé de 0,63 point par match en 32 parties à 0,18 en 11. Quelqu’un est surpris?

Toutefois, cette donnée est à prendre avec des pincettes en raison du faible échantillon.

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