Kale Clague effectue beaucoup trop de revirements

À peine arrivé à Montréal, Kale Clague a déjà fait connaissance avec sa bête noire : le surplus de revirements. Bien que l’échantillon soit encore très mince, il ne se veut aucunement encourageant pour le futur.

Réclamé au ballotage samedi dernier, le défenseur de 23 ans a disputé deux matchs dans l’uniforme du Canadien : contre le Lightning mardi, et contre les Blackhawks jeudi.

Au total, durant ces deux rencontres, il a passé 36 minutes pour la patinoire. En soi, ce n’est pas mauvais. Contre Chicago, c’est même lui qui a été le troisième joueur le plus utilisé à sa position chez le CH, derrière Ben Chiarot et David Savard.

Ce qui cloche, c’est plutôt la fréquence à laquelle le nouveau venu concède la rondelle à ses adversaires.

En 36 minutes, on parle de sept revirements. Cela donne une moyenne beaucoup trop élevée de 12 revirements par 60 minutes. Pour ceux qui ne savent pas nécessairement ce qui est bon ou mauvais dans cette statistique, sachez que Jeff Petry mène actuellement toute la LNH avec une moyenne de 3,44 revirements/60 minutes.

Rappelons qu’à sa toute première partie, il avait commis un revirement qui donné un but à Tampa Bay.

À Montréal, Clague possède donc un rythme de perte du disque qui pratiquement le triple que la pire moyenne de la Ligue nationale à cet effet. Et il adonne que celui qui la détient défend les mêmes couleurs que lui.

Il ne faut pas juger un joueur en fonction de seulement deux performances. Mais d’ignorer ce facteur serait aussi très alarmant. En y pensant, il doit bien y avoir une raison pour laquelle les Kings de Los Angeles ont décidé de le laisser partir.

Il ne faudrait pas que ce problème de revirements persiste. Si c’est le cas, Kale Clague connaîtra une fin à la Adam Brooks.

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