betgrw

Juraj Slafkovsky : un contrat d’ici la fin de la semaine (et d’autres maux de tête comptables pour le CH)

Non, les gens ne voient pas tous la même chose, même s’ils regardent tous à la même place. Et non, tous les gens qui pensent connaître le hockey ne connaissent pas tant que ça le hockey.

Lundi midi, les joueurs invités (et assez en santé pour jouer) au camp de développement du Canadien ont tenu de premières séances d’entraînement sous la forme jouée.

Certains ont été impressionnés par le jeu du tout premier choix au total Juraj Slafkovsky…

Alors que d’autres – dont le principal intéressé et moi-même – ont trouvé qu’il manquait un petit quelque chose à Slafkovsky. Ça allait vite pour le grand ailier slovaque de 18 ans par moments.

Jouer dans des espaces restreints face à des espoirs de la LNH, ce n’est pas toujours facile. Imaginez dans la LNH…

On peut voir si la séquence ci-dessous que Slafkovsky perd souvent la rondelle et qu’il semble un peu en retard sur le jeu. Ses petites feintes ne fonctionnent pas autant – même avec les blessures des défenseurs Guhle, Barron, Xhekaj, Mailloux, Struble et Fairbrother en plus de l’absence de Harris – et il doit trouver le moyen d’être rapide lors de ses deux ou trois premières enjambées (tel que le notait d’ailleurs Filip Mesar jeudi soir). Rien de grave, ceci dit, il a encore deux jours – voire deux ou trois ans – pour s’ajuster!

Slafkovsky est imposant. Il possède de très belles habiletés. Son tir est foudroyant. Il est doté d’un don du but certain (finish). Mais ce que j’ai vu de lui ce midi ne me confirme pas qu’il entamera la saison avec le grand club. Et encore moins aux côtés de Cole Caufield et de Nick Suzuki!

Mais c’est correct. C’est normal! Il aura encore deux jours ce mois-ci, tout le camp des recrues (dont un mini-tournoi, je présume) et tout le camp d’entraînement régulier (dont quelques matchs préparatoires) pour se prouver. Si ça ne fonctionne pas mieux pour lui, il ira jouer à Laval, that’s it. Il n’y aurait rien là.

Mais si ça fonctionne – et je pense que ça peut le faire -, j’espère qu’on lui donnera beaucoup de glace et de bons partenaires de trio.

À noter que j’ai été impressionné par Sean Farrell et Lane Hutson ce matin, deux petits joueurs qui débordent de talent. Et je ne suis visiblement pas le seul…

Prolongation

Selon Alexis Bélanger-Champagne (La Presse Canadienne), Slafkovsky s’est donné comme mission de quitter Brossard avec un contrat d’entrée en poche cette semaine. Et sincèrement, ce ne serait vraiment pas surprenant! Surtout quand on regarde le parcours des trois derniers premiers choix au total de la LNH…

Jack Hughes a été repêché le 21 juin 2019 et il a signé son contrat d’entrée le 12 juillet de la même année, soit l’avant-dernière journée du camp de développement des Devils cette année-là.

Alexis Lafrenière a été sélectionné le 6 octobre 2020, puis il a signé son contrat d’entrée six jours plus tard.

Owen Power a été repêché le 23 juillet 2021 et dès qu’il a terminé sa saison dans la NCAA, il a signé son contrat d’entrée avec les Sabres (avant de s’amener terminer la saison avec ceux-ci). Il ne pouvait pas signer avant puisqu’il aurait été inadmissible à disputer des rencontres dans la NCAA.

Combien d’argent touchera Slafkovsky avec son éventuelle entente? Un peu moins d’un million $ s’il évolue dans la LNH, mais seulement 80 000 $ s’il va à Laval. Mais il aura droit à un boni à la signature de près de 100 000 $ lors de chacune des trois saisons de son contrat d’entrée, en plus d’être éligible à des bonis de performance d’environ 1 à 3 millions $. We’ll see.

À noter que le Canadien a déjà 1,132 million $ en bonis de performance pour la saison 2021-22 à comptabiliser en 2022-23. Justin Barron, Jordan Harris et Kaiden Guhle pourraient également toucher de gros bonis la saison prochaine. Il y a des chances que le CH ait à (encore une fois) repousser certains bonis en 2023-24. On pellète (comptablement parlant) vers l’avenir visiblement. Pas le choix!

PLUS DE NOUVELLES