Juraj Slafkovsky : le premier trio roule beaucoup moins bien sans lui

Hier soir, pour son dernier match avant la pause du Match des étoiles, le Canadien de Montréal s’est incliné par la marque de 3 à 2 en prolongation face aux Penguins de Pittsburgh.

Malgré la défaite, on a eu droit tout de même à un bon match, et surtout à deux buts inscrits par les jeunes.

En effet, Kaiden Guhle et Juraj Slafkovsky ont été les marqueurs, ce qui est tout simplement un scénario idéal pour un match alors que l’équipe est en pleine reconstruction.

On peut même rendre le tout d’autant plus idéal en ajoutant que Nick Suzuki et Cole Caufield ont tous les deux chacun obtenu une passe.

D’autres iront même jusqu’à dire que Sean Monahan a obtenu une passe, ce qui est bon pour sa valeur sur le marché des transactions.

Bref, c’est un match dont on peut tirer beaucoup de positif, et c’est tant mieux, surtout comparé au match de samedi dernier où le CH s’est fait complètement écraser par les Bruins de Boston.

Ce qui est d’autant plus positif dans le match d’hier c’est le rendement de Juraj Slafkovsky.

Oui, sur papier, il n’a fait qu’inscrire un but (somme toute chanceux), mais c’est vraiment l’entièreté de la performance de Slaf qui retient l’attention.

Dans le cas de Slafkovsky, il faut vraiment regarder bien plus que les points.

Je commence mon argumentaire avec cette magnifique séquence en prolongation.

Imaginez simplement si Slafkovsky avait pu compléter la manœuvre comment la terre aurait tremblé au Québec.

Ce clip aurait enflammé les réseaux sociaux en l’espace de quelques secondes.

Malheureusement, le jeune Slovaque n’a pas marqué sur la séquence, mais il a su démontrer toute l’étendue de son talent avec un bon coup de patin, une belle feinte, et une excellente protection de rondelle, tout ça face à Kristopher Letang.

Ce n’est pas le premier venu, disons.

Bref, cette séquence en prolongation n’est qu’un mince échantillon de l’excellent match qu’a connu Slafkovsky.

Et ce qu’on oublie de mentionner, c’est que le numéro 20 du CH a connu cet excellent match sans être aux côtés de Nick Suzuki et Cole Caufield sur le premier trio du club.

Slafkovsky, qui a été retiré du premier trio depuis deux matchs, démontre donc qu’il est en mesure de performer même s’il n’est pas avec les meilleurs joueurs du club.

Mieux encore, on se rend compte qu’il aidait grandement aux succès du premier trio considérant le fait que ce dernier roule moins bien depuis deux matchs avec Josh Anderson.

Slafkovsky est vraiment celui qui mène la charge présentement chez le CH, et c’est lui qui rend son trio (peu importe lequel) meilleur.

Regardez simplement la différence dans le pourcentage de buts attendus de chaque trio face aux Islanders jeudi.

(Crédit: Moneypuck.com)

Cela en dit long sur l’apport de Slafkovsky comparé à celui d’Anderson.

En comparaison, voici le même tableau, mais pour le match d’hier face aux Penguins.

(Crédit: Moneypuck.com)

On remarque encore une fois que c’est le trio de Slafkovsky qui mène la charge.

Le Slovaque performe très bien aux côtés de Sean Monahan, avec qui il développe une belle chimie.

Bref, on se rend de plus en plus compte que Slafkovsky n’est pas seulement en train de progresser et de s’améliorer, et il est en train de devenir un facteur très important aux succès du CH étant donné qu’il rend meilleur le trio sur lequel il évolue.

C’est vraiment très encourageant de voir Slaf performer de la sorte présentement, car on peut vraiment voir qu’il deviendra tranquillement un des meilleurs joueurs du Tricolore.

Pour ceux qui s’inquiètent encore de sa production offensive (20 points, dont sept buts en 49 matchs), les points viendront plus fréquemment très bientôt.

Ils viennent déjà plus régulièrement depuis quelques matchs.

Et disons qu’il pourrait obtenir plus de points en avantage numérique si Mike Matheson ne faisait que voir Slafkovsky comme en témoigne cette image.

https://twitter.com/NHLInsider69/status/1751418481294127343

Bref, Slafkovsky est réellement en train de devenir un excellent joueur de hockey, tant offensivement que défensivement.

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