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Juraj Slafkovsky et Filip Mesar vont habiter ensemble cet hiver

Juraj Slafkovsky est arrivé à Montréal l’an dernier alors qu’il n’avait que 18 ans.

Avant de s’amener en Amérique du Nord, le Slovaque habitait seul et s’occupait de ses propres affaires… Mais le Canadien a tout de même décidé de lui trouver une famille de pension pour la saison 2022-2023.

Le but, évidemment, était de faciliter son adaptation à la province du Québec parce qu’à son âge, ce n’est pas nécessairement évident.

Cela dit, le discours va bientôt changer. Slaf a affirmé dans une entrevue avec un média slovaque qu’il habitera seul jusqu’au moment où Filip Mesar résidera avec lui.

Le colosse devrait notamment arriver à Montréal mardi prochain :

Tout indique que Mesar jouera à Laval l’an prochain et il pourra compter sur l’appui de Slafkovsky pour se familiariser avec la ville.

On sait à quel point les compatriotes sont de bons amis hors de la patinoire et c’est pourquoi l’idée est logique. 

Mais Slafkovsky n’a pas parlé que de son ami dans l’entrevue en question. Il s’est ouvert sur sa blessure, qui a mis fin à sa saison plus rapidement que prévu…

Et le premier choix au total du repêchage 2022 rassure qu’en ce moment, il se sent bien. Il soutient que son « absence » de huit mois ne se fera pas remarquer au camp d’entraînement :

Juraj Slafkovsky n’est pas fou.

Il sait qu’à Montréal, les partisans sont intenses parce qu’ils tiennent aux succès de l’équipe. Cela dit, il est conscient du fait que les attentes seront plus élevées à son endroit en vue de la prochaine saison et cela, d’une part, ne l’inquiète pas trop :

Je suis sûr qu’ils vont s’attendre à plus. Je crois que je suis bien préparé et que je serai meilleur que lors de ma première année. – Juraj Slafkovsky

Le kid soutient avoir perdu du poids et j’ai hâte de voir comment cela va se transposer sur la patinoire. Il souhaitait surtout être plus rapide et plus explosif sur ses patins et c’est surtout ce sur quoi il a travaillé cet été.

Il ne sera peut-être jamais aussi rapide que Paul Byron ou Connor McDavid, mais c’est certain que le fait de perdre quelques livres ne lui fera pas de mal. De toute façon, ce n’est pas comme s’il était tout petit à la base, on s’entend.

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