Juraj Slafkovsky comparé à John LeClair par Stéphane Waite

Depuis déjà plusieurs semaines, le constat le plus clair chez le Canadien de Montréal, c’est l’excellent rendement de Juraj Slafkovsky.

En effet, le jeune Slovaque joue du très bon hockey depuis qu’il a été placé sur le premier trio en compagnie de Nick Suzuki et Cole Caufield.

Il montre finalement plusieurs signes encourageants quant à son potentiel, ce qui rassure les partisans du CH tout en les excitant pour la suite des choses en ce qui a trait au développement de Slafkovsky.

Après avoir disputé une première saison dans la LNH durant laquelle il semblait perdu sur la patinoire, Slafkovsky semble finalement avoir trouvé ses repères, et surtout, il semble avoir bâti une très belle confiance.

Cela se voit à chaque match autant dans son jeu que sur la feuille de pointage.

Encore une fois hier, Slafkovsky a inscrit un but (son 10ᵉ de la saison), en plus de disputer un excellent match dans l’ensemble.

D’ailleurs, c’était un troisième match de suite avec au moins un but pour Slaf, et un quatrième match de suite avec un point.

À chacune des présences du premier trio, il provoquait quelque chose et on le remarquait, chose qui n’arrivait vraiment pas souvent la saison dernière et lors du début de la saison actuelle.

Disons qu’on attend avec impatience chacune des présences du premier trio, surtout considérant le reste de l’alignement.

Bref, Slafkovsky est en grande forme, et il suit une belle ligne de progression, ce qui pousse plusieurs analystes à sortir les comparaisons.

Dans le cas de Stéphane Waite, le grand Slovaque lui fait penser à John LeClair.

En effet, c’est ce qu’a affirmé l’ancien entraîneur des gardiens du CH hier à l’Antichambre.

Il est clair que vite comme ça, la comparaison semble logique considérant que les deux sont des ailiers gauches avec un gros gabarit.

Les deux mesurent 6 pieds 3 pouces et les deux sont très lourds (Slafkovsky : 230 livres, LeClair : 226 livres).

Bref, les chiffres se ressemblent, et ce sont évidemment deux attaquants de puissance.

Cependant, quand on regarde la carrière de LeClair, on se rend rapidement compte que c’est une très grosse comparaison pour Slafkovsky, qui n’en est encore qu’à ses débuts dans la LNH.

LeClair a atteint le plateau des 50 buts lors de trois saisons consécutives, et a inscrit 90 points et plus à trois reprises également, sa meilleure récolte en carrière étant de 97 points.

Ce sont donc de bien trop gros souliers à porter pour Slafkovsky pour l’instant.

On voit un beau potentiel chez lui en ce moment, et on ne voit toujours pas de plafond, mais il est beaucoup trop tôt pour penser que Slaf inscrira un jour 50 buts.

Bref, on peut comprendre la comparaison faite par Waite considérant les styles de jeu similaires entre les deux joueurs ainsi que les gabarits pratiquement identiques, mais il reste que pour l’instant, laissons Juraj Slafkovsky être Juraj Slafkovsky sans le comparer à de gros noms de la sorte.

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