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Juraj Slafkovsky : avant de l’envoyer à Laval, le CH doit déterminer ce qu’il doit améliorer

Et puis, comment le trouvez-vous, Juraj Slafkovsky?

Après trois matchs dans la LNH, le premier choix au dernier repêchage a encore des aspects sur lesquels il doit travailler puisqu’il ne domine pas. Tout le monde est d’accord là-dessus.

Mais ça, on le savait.

Ce n’est pas comme si ça devait être une surprise puisqu’il n’était pas le choix évident d’une cuvée de repêchage qui n’est pas exactement la meilleure. Ce n’est pas comme si on ne savait pas que sa transition d’Europe allait prendre du temps.

Je suis de ceux qui sont de l’école de pensée que Slaf devait débuter la saison dans la LNH pour voir où il en était, mais je suis surtout de ceux qui ne veulent rien couler dans le béton.

En d’autres mots? S’il doit aller à Laval, envoyons-le à Laval. Tout simplement.

De la manière dont il joue en ce moment, on va s’entendre pour dire qu’il ne devrait pas disputer 82 matchs en haut. Il ne se fait pas déclasser, mais il ne domine pas non plus et un jour, il faudra possiblement l’envoyer en bas.

Mais quand?

Dans les faits, Eric Engels a écrit un papier dans lequel il rapporte une manière de penser et j’aime bien ce que j’ai lu. Présentement, il faut garder Slaf dans la LNH avant de le renvoyer (inévitablement) un jour en bas.

Pourquoi pas maintenant? Parce que le jeune doit établir des bases sur lesquelles travailler.

L’exposer à du hockey de la LNH lui démontre ce que ça prend pour réussir. Il peut clairement voir ce qu’il fait de bien dans la LNH et ce qu’il doit continuer de travailler au fur et à mesure que la saison progressera.

Mais surtout, il peut voir là où il ne l’a pas.

Par exemple? Le jeune homme n’a tiré qu’une seule fois au filet au cours des trois matchs du Canadien. Ce n’est clairement pas assez pour un gars de son talent et il doit apprendre à en faire plus avec la rondelle.

Parce que, malgré tout, il fait de bonnes choses avec la rondelle pour un gars qui ne joue qu’à forces égales.

Est-ce que c’est sa faute à 100 %? Je pense que non. Après tout, avec la défensive actuelle, il n’est pas facile d’avoir de la relance offensive et tout le monde écope en ce moment.

Je blâme beaucoup plus des vétérans établis à ce niveau-là, comme l’a fait Bob Hartley ce matin sur les ondes de BPM Sports.

C’est pour ça que s’il va à Laval, il aura bien plus souvent la rondelle et c’est le genre d’habileté qu’il pourra continuer de développer en bas. Mais il est vrai que ça ne presse pas pour autant puisqu’il n’est pas déclassé en ce moment.

Mais à un certain point dans la saison, il devra aussi apprendre le tout en jouant de grosses minutes dans un environnement où il peut dominer.

En ce moment, Slaf veut jouer à Montréal et il a clairement le droit de le faire. Il est en évaluation et il devra s’améliorer non seulement sur la glace, mais aussi hors de celle-ci.

Comment? En apprenant à être moins dur avec lui-même. Et sur celle-là, tel que rapporté par les journalistes de The Athletic, il va avoir l’aide du capitaine.

Il peut être très dur avec lui-même. On va régler ça. – Nick Suzuki

Je ne sais pas combien de temps il restera en haut (est-ce que ce sera lié à la blessure de Joel Armia?), mais il doit en profiter le plus possible pour apprendre des gars qui sont en place dans la LNH.

Et d’ailleurs, ce qui est bon pour pitou est bon pour minou : les jeunes défenseurs doivent prendre des notes, et ce, même s’ils sont plus indispensables au CH en ce moment et qu’ils se débrouillent mieux en ce début de saison.

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