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Julius Honka est le genre de joueur que le Canadien devrait viser

Pour l’instant, on sait que le Canadien pourra compter sur Jeff Petry, sur Joel Edmundson et sur Ben Chiarot dans son top-3 défensif. Shea Weber, l’autre membre du top-4 de la saison dernière, a probablement joué son dernier match dans la LNH.

À ce point-ci, on sait que Jeff Petry et Josh Brook (un défenseur qui n’est pas prêt pour la LNH) sont les deux seuls défenseurs droitiers sous contrat avec le Canadien de Montréal – si on oublie Weber, évidemment. Il y avait Cale Fleury, mais le voilà à Seattle.

C’est ce qui fait en sorte que le Canadien a repêché Logan Mailloux, mais c’est aussi ce qui fait en sorte que ça va prendre des gars dans la LNH dès maintenant. Sans que ce soit des vedettes, ça va prendre des gars pour manger des minutes.

On s’attend à voir David Savard débarquer à Montréal cette semaine, lui qui pourrait jouer avec Chiarot sur une deuxième paire… mais ça va en prendre plus.

Le Canadien a plusieurs droitiers à mettre sous contrat et ce ne seront pas tous des vedettes. Il faudra des gars de profondeur qui apporteront leur eau au moulin.

C’est dans cette optique-là qu’un gars comme Julius Honka pourrait ou devrait intéresser le Canadien.

Honka est un ancien premier choix (14e au total) des Stars. Après un passage en Europe, il est revenu en Amérique en 2021, où il n’a rien cassé dans la LAH. Il ne faut donc pas s’attendre à le voir remplacer Shea Weber, on s’entend.

Mais on peut s’attendre à voir le défenseur droitier accepter une offre (ailleurs dans la LNH qu’à Dallas) lui permettant de prendre le chemin des mineures sans trop chialer. Il apporterait de la profondeur et commanderait un salaire asses minuscule.

Je ne dis pas que ça prend ce gars-là. Je dis que des gars dans son moule (un gars de profondeur avec des upsides qui ne sont pas développés et qui va accepter un rôle plus effacé), ça en prend chez le CH, qui manque CRUELLEMENT de droitiers.

Si ça ne fonctionne pas, tant pis. Et si ça marche, c’est le genre de pari qui peut payer. Se sortir d’un contrat européen pour revenir en Amérique du Nord n’est pas impossible, soit dit en passant.

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