betgrw

Jouer à Montréal : une pression négative ou positive? | La métropole a sa propre saveur et la pression vient trop tôt | En rafale

Il n’y a rien de plus populaire que le Canadien de Montréal au Québec, c’est plus qu’une religion. Les joueurs qui évoluent ou les gens travaillent chez les Canadiens vivent une pression énorme, surtout le pilote de l’équipe, le directeur général, le capitaine, le gardien et celui qui empoche trop de cash pour sa contribution offensive médiocre.

Le Canadien a 24 Coupes Stanley dans sa collection. Les amateurs attendent cette 25e depuis 1993, mais elle tarde à s’ajouter aux 24 autres. Les hommes de hockey qui font (ou ont fait) partie de cette concession depuis juin 1993 tentent par tous les moyens d’offrir une équipe qui compétitionne chaque saison à son public, mais c’est une mission ardue pour une clientèle difficile.

Arpon Basu a publié un excellent texte au sujet de la pression d’être un membre du Canadien, via le NHL.com. Il s’est entretenu avec Bob Gainey, qui a presque tout fait dans l’organisation montréalaise. L’ancien 23 a parlé de l’épice particulière de Montréal…

«  À mon avis, les villes canadiennes sont à peu près les mêmes (pression et passion), mais Montréal a sa propre saveur en raison des deux langues et de l’histoire de l’équipe. Les amateurs de Montréal sont intenses et ils veulent que l’équipe gagne. Chaque jour est un peu plus intense que ne l’aurait été Pittsburgh ou Nashville. » – Bob Gainey

Jordie Benn l’a souligné : c’est le paradis du hockey. Même lors des entraînements, il y a une centaine de spectateurs qui viennent contempler les gars patiner pendant 30 minutes…

À Montréal, le coach rencontre au moins 250 fois les médias dans une saison. Il est épié et sévèrement critiqué par le public. Les gens le voient dans leur salon tous les jours, donc ils développent une relation avec l’entraîneur du Canadien (positive ou négative). Dans le cas de Jacques Lemaire, il a détesté cette pression (comme coach) à Montréal. Il préférait la tranquillité du New Jersey.

Certains anciens capitaines ont parlé de cette pression. Chris Chelios l’a ressentie dès son premier match. Vincent Damphousse a pour sa part expliqué la différence entre le marché de Toronto et celui de Montréal :

« À Toronto, les attentes sont toujours plus basses. L’équipe n’a pas gagné depuis 1967, c’est donc différent parce que les attentes sont beaucoup plus élevées à Montréal en raison du nombre de championnats et c’est ce que tout le monde attend, même si ce n’est pas réaliste dans le hockey d’aujourd’hui! » – Vincent Damphousse

Pacioretty est le capitaine et il se sent un brin jugé si l’équipe ne performe pas (comme l’an passé) ou s’il connaît une séquence difficile.

Pour un gardien de but, la pression est forte également. José Théodore l’a perçu dès son arrivée, il se sentait jugé, mais il composait bien avec ça. Théo avait la pression d’être un Québécois qui défendait un filet défendu jadis par Patrick Roy. Pour Price, à ses débuts, il avait la pression d’être un 5e choix au total. L’ancien numéro 60 a stipulé qu’un joueur doit être « construit » d’une certaine façon afin de jouer à Montréal et si un joueur est bien « construit » pour ce marché, il prendra cette pression comme motivation.

Au final, à cette époque-ci, avec tous les réseaux sociaux et la technologie, les joueurs du bleu-blanc-rouge doivent être plus prudents que jamais afin d’éviter la pression supplémentaire (hein, Nathan?).

En rafale
– Andrei Kuteikin est un défenseur qui se spécialise dans les buts marqués de la ligne rouge.

– Le Canadien n’aura visiblement pas à affronter Mark Stone durant ses trois matchs en huit jours face aux Sens.

– Patrik Laine s’est associé à la compagnie Fanatics.

PLUS DE NOUVELLES