Depuis le début de la saison, Joshua Roy a récolté 25 points, dont neuf buts, en 15 matchs. Quand on regarde ses chiffres, on se rend compte qu’il reprend là où il a laissé l’an passé.
C’est une bonne nouvelle puisque le dernier camp d’entraînement du CH a été un reality check pour Roy.
Non, il n’était soudainement plus la saveur du moment au camp du CH en raison des espoirs qui venaient de débarquer, mais disons aussi qu’il n’a pas connu des performances à la hauteur du gars qui avait tout cassé dans la Q, qui avait joué avec le Rocket et avec Équipe Canada junior.
En fait, même le principal intéressé ne sait pas ce qui s’est passé au camp.
Honnêtement, je ne sais pas ce qui s’est passé. – Joshua Roy
Le principal intéressé et son entraîneur à Sherbrooke, Stéphane Julien, ont tous les deux accepté d’en parler avec Nicolas Cloutier (TVA Sports), qui en a pondu un excellent papier.
Joshua Roy a un excellent sens du jeu, mais il demeure loin de la LNH, m'a prévenu son entraîneur.
Roy lui-même admet qu'il sera dans le trouble s'il n'améliore pas son coup de patin.
Il travaille beaucoup sur une technique enseignée par Adam Nicholas. https://t.co/S2FJl4oed1— Nicolas Cloutier (@NCloutierTVA) November 11, 2022
Ce qu’on doit retenir, c’est que le cliché qui veut qu’il soit bon pour un jeune de dominer un niveau s’applique ici.
L’entraîneur du Phoenix de Sherbrooke est de ceux qui pensent que Roy n’est pas, au moment d’écrire ces lignes, prêt pour passer chez les pros, que ce soit ici ou en Europe.
Oh boy.
Honnêtement, moi, ces affaires-là de gars qui jouent en Europe avant 20 ans à moins d’être un Auston Matthews… Il a encore des choses à travailler, Josh. – Stéphane Julien
Ce n’est pas parce qu’il roule à un bon rythme offensivement dans le junior qu’il n’a rien à travailler. Ce que Julien veut faire, c’est de trouver ses lacunes afin de l’aider à les corriger.
Et en premier lieu, il y a son coup de patin.
Selon le coach, Roy devra le travailler pour survivre dans la LNH. Il a vu, au dernier camp, ce qu’il devait faire pour s’améliorer. Le fait de travailler avec Adam Nicholas au camp des recrues l’a aidé pas mal.
La bonne nouvelle? Roy prend son entraînement au sérieux et il travaille fort dans le junior. Il veut se donner les outils pour passer chez les pros en étant un gars qui peut jouer sur un trio offensif.
Comme il a un bon QI hockey, il part avec une bonne longueur d’avance sur les autres. Et si en plus il continue de travailler fort pour arriver à ses fins et qu’il va chercher de la confiance avec le Canada durant les fêtes, ce sera un gros plus.
Il lui reste quelques mois dans le junior et c’est à lui d’en profiter.