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Josh Anderson : seulement 15 points cette saison… dont neuf en décembre

Josh Anderson n’a pas exactement la saison de sa carrière. Le puissant attaquant du Canadien, en fait, connaît sa pire saison depuis qu’il est débarqué dans l’organisation du Canadien.

On a déjà établi qu’Anderson, qui joue très Nord/Sud, est l’un des joueurs qui s’habitue le moins bien au style de jeu préconisé par Martin St-Louis… mais cette année, c’est pire que pire.

Cela a commencé avec cette énorme séquence sans marquer. Il a finalement trouvé le fond du filet contre Seattle au début du mois de décembre, mais c’était dans un filet désert.

Il a passé quatre matchs sans marquer par la suite… et il a explosé. Entre le 16 décembre (son match de deux buts contre les Islanders) et le 28 décembre, soit le premier match au retour des fêtes, il a marqué cinq buts en cinq matchs.

Et depuis? Un seul but, le 11 janvier contre les puissants Sharks.

C’est donc dire que celui qui joue souvent en séquences le fait plus que jamais cette saison. Après tout, il n’a marqué que deux buts depuis le retour des fêtes, ce qui est trop peu. Boude-t-il parce qu’il n’est plus sur le premier trio, le seul qui roule en vile?

En 51 matchs cette saison, il n’a que 15 points. Il avait l’habitude, à Montréal, de s’approcher de la marque du 0.5 point par match, mais ce n’est pas du tout le cas cette saison. Il est plus proche du point aux trois matchs qu’autre chose.

(Crédit: Hockey DB)

Malgré tout, on dirait que celui qui gagne 5.5 M$ par année jusqu’en 2027 est épargné. On le voit trop peu souvent être critiqué par les fans ou par les médias depuis le début de la saison.

En fait, au contraire : il est parfois chaudement applaudi par les fans, qui semblent encore croire en lui.

Attention : je ne dis pas qu’il devrait être hué à la place. Si les fans présents au Centre Bell ont envie de l’applaudir quand ça va bien et de l’ignorer quand ça va mal, c’est bien parfait. Ça peut aider, une dose d’amour.

Mais ça demeure un constat à tirer : comparé à d’autres, Anderson est épargné, quand même.

Pourtant, il ne joue pas comme un gars qui devrait être épargné. Il a obtenu un point en octobre, un point en novembre, deux points en janvier et deux points, pour le moment, en février.

Ça veut dire qu’outre ses neuf points en décembre, il a été carrément inutile sur la glace pendant pas moins de quatre des cinq mois de la saison jusqu’à présent. Faut le faire.

(Crédit: ESPN)

Du 29 décembre au 24 janvier, par exemple, il n’a obtenu qu’un point en neuf matchs. Ce n’est pas beaucoup.

À quel point peut-on mettre le blâme sur les blessures? Et à quel point son absence de quatre matchs a fait mal (ou n’a pas fait mal) au CH, qui a quasiment battu les Oilers et qui a gagné contre l’Avalanche sans lui?

Et quand on regarde son temps de jeu récemment, on réalise qu’il n’a pas exactement été puni par son entraîneur. Samedi, il a été le sixième attaquant le plus utilisé par son entraîneur avec un temps de jeu de 14:34. #JouerAuMérite

C’est environ dans sa moyenne d’utilisation du mois. En février, son entraîneur l’a envoyé sur la patinoire pendant 14 minutes et 28 secondes en moyenne, ce qui est du bon temps de jeu pour ce qu’il offre. En janvier, on parle de 15:47 de temps de jeu en moyenne par match.

Plus le temps passe et plus il est facile de se dire que le CH a peut-être manqué le bateau pour l’échanger.

Il y a un an quasiment jour pour jour, on écrivait que Josh Anderson «faisait rêver les bonnes équipes» comme joueur de troisième trio. Le temps a (un petit peu) changé, n’est-ce pas?

J’imagine qu’il y a un an, les bonnes équipes ne voulaient pas forcément prendre 100 % de son salaire (je répète : 5.5 M$ par année jusqu’en 2027), mais il était en demande.

En ce moment? Je n’ai pas peur d’affirmer que non, ce n’est plus le cas.

On comprend que Kent Hughes et Jeff Gorton aiment le moule dans lequel Anderson a été découpé. On comprend que la direction a possiblement voulu le développer en tant que Chris Kreider 2.0.

Mais les résultats des derniers mois parlent d’eux-mêmes, non? Il n’amène pas grand chose sur la patinoire et il n’aide pas le CH à tourner le coin, comme on dit dans le jargon des clubs qui reconstruisent.

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