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Josh Anderson rend la vie de ses coéquipiers (très) difficile

Je crois que je ne vous apprends rien en disant que Josh Anderson connaît un début de saison de misère.

En 11 matchs cette saison, l’attaquant de puissance n’a toujours pas trouvé le fond filet et n’a collecté qu’une seule mention d’aide.

Et ce n’est pas parce qu’il n’a pas eu de chances.

Il a entamé la saison sur le premier trio aux côtés de Nick Suzuki et Cole Caufield.

Lorsque Anderson était leur coéquipier de trio, les deux jeunes joueurs n’ont pas connu de très beaux moments.

Il a par la suite passé du temps sur le deuxième trio et le troisième trio.

Encore une fois, ses compagnons de trios n’ont vraiment pas bien performé.

Voici une statistique très intéressante démontrant le pourcentage de buts attendus par les linemates du #17.

La première colonne affiche le pourcentage avec Anderson sur la glace et la deuxième montre la statistique sans ce dernier sur la patinoire.

La différence est incroyable, elle varie entre 14% et 23%.

Josh Anderson est définitivement un boulet pour ses coéquipiers.

C’était évident qu’il ne connaissait pas un début de saison souhaité, mais cette statistique-là démontre à quel point il est une nuisance sur la patinoire.

Comme le rapporte Billy Bertrand dans son texte sur RDS, les déboires de Juraj Slafkovsky à ses côtés peuvent être expliqués par la présence du vétéran.

Le grand Slovaque a pris du temps avant d’inscrire son premier but de la saison (hier soir), mais ce n’est pas parce qu’il ne créait pas d’occasions.

Il n’était simplement pas en mesure de récolter des points parce que Anderson ne concrétisait pas ses occasions.

L’idée de l’échanger aurait donc de plus en plus de sens, si l’on se fie à son importance sur la glace.

L’an dernier, plusieurs étaient réticents à l’idée de l’échanger, puisque des attaquants de puissance avec sa vitesse, ça ne court pas les rues.

Son profil de joueur est un « match » parfait pour un club qui espère se rendre loin en séries.

Des powerhorses comme Anderson, c’est très convoité dans la LNH, mais dans un club compétitif, Anderson n’est qu’un joueur de troisième trio, au mieux.

Avec un salaire moyen de 5,5 millions de dollars par année, ça revient cher pour un joueur de troisième trio.

Il faudrait que le Canadien retienne une partie de son salaire pour rendre son retour plus intéressant, ce qui serait un peu ridicule, car le contrat d’Anderson se termine en 2027…

Il serait plus que surprenant que Kent Hughes décide de retenir une partie du salaire de Anderson, mais il y a la possibilité de voir le DG l’envoyer sous d’autres cieux, s’il a un prix qu’il ne peut pas refuser.

De toute façon, il n’est qu’une nuisance aux jeunes joueurs qui tentent de s’établir en tant que joueur d’impact, comme Juraj Slafkovsky et Alex Newhook.

Mais son utilité en séries éliminatoires peut tout de même attirer certains clubs, à un certain prix aussi, évidemment.

À votre avis, devrait-on échanger le power forward cette saison?

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