L’an dernier, Jordan Harris a démontré de très belles choses lors de sa saison recrue dans le circuit Bettman. On l’avait vu disputer une poignée de matchs en ville à la fin de la saison 2021-22, mais c’est l’an dernier qu’il a disputé sa première année complète dans la LNH.
En regardant Harris, on voit un défenseur qui, sans nécessairement exceller dans un domaine précis, est très complet et amène un peu de polyvalence au sein d’une brigade.
On s’entend qu’on peut vraiment faire pire sur une troisième paire, d’autant plus qu’il joue déjà comme un vétéran.
Par contre, il n’a pas nécessairement trouvé le moyen de se rendre indispensable l’an dernier. En fait, il n’a pas vraiment un trait particulier qui fait en sorte que le CH doit y penser à deux fois avant de le sortir de la formation.
Harris se devait donc d’impressionner au camp d’entraînement cette année… et dans les faits, il n’est pas parvenu à le faire jusqu’à maintenant. Tant sur les ondes de BPM Sports lors de la chronique de Renaud Lavoie que dans la chronique de Mathias Brunet, on remarque que personne n’a été vraiment impressionné par Harris (et je fais également partie de ce groupe).
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— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) October 4, 2023
Parce que dans les faits, Harris a joué dans la LNH lors des deux dernières saisons et il sait ce que ça prend pour exceller à ce niveau. Ce n’est même pas un avantage dont peut jouir Norlinder, et malgré tout, le Suédois se démarque bien plus.
Pour essayer de le défendre un brin, Harris a joué un rôle de mentor auprès de plusieurs jeunes défenseurs du club lors du présent camp, dont Logan Mailloux. On ne l’a pas vraiment vu avec Johnathan Kovacevic, son principal partenaire l’an dernier, ou avec les défenseurs réguliers du CH.
Mais si Harris ne peut pas s’illustrer à moins d’être jumelé à un régulier de la LNH, n’est-ce pas un peu inquiétant, ça aussi?
Avec les très nombreux espoirs de l’organisation à la ligne bleue, des gars comme Harris vont devoir continuer de s’améliorer pour ne pas se faire dépasser par des jeunes comme Norlinder et William Trudeau, qui ont joué du gros hockey dans les dernières semaines.
Au #54 de trouver le moyen de se rendre indispensable, désormais.