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Avantage numérique : Alex Burrows n’est pas le coupable, pense Maxim Lapierre

Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que ça fait un siècle entier que le Canadien n’a pas pu miser sur un avantage numérique de qualité. En fait, depuis qu’Andrei Markov n’est plus en ville, c’est très, très pénible pour le club.

Et dans les faits, ce n’était pas nécessairement glorieux dans les années avant son départ non plus. L’avantage numérique n’a pas été une grosse arme pour le CH depuis les belles années de Sheldon Souray.

En fait, il faut remonter à la saison 2017-18 pour trouver la dernière année où le Tricolore a dépassé le seuil respectable du 20 % de réussite avec l’avantage d’un homme, alors que le club avait marqué lors de 21,31 % de ses chances.

Et forcément, le fait que les insuccès se poursuivent depuis quelques années fait en sorte que l’entraîneur du power play, Alex Burrows, est la cible des critiques des partisans, qui ne seraient pas contre un changement à ce niveau.

Ceci dit, selon Maxim Lapierre (qui était de passage au Sick Podcast de Tony Marinaro), il est injuste de penser que Burrows est le seul coupable de ces insuccès pour une raison bien simple : il n’a pas les ressources pour diriger un gros avantage numérique.

Dans les faits, le CH n’a pas forcément une tonne de gros joueurs offensifs qui peuvent dominer sur les unités spéciales. Des gars comme Cole Caufield, Nick Suzuki, Kirby Dach et Mike Matheson ne sont pas de vilains joueurs, mais on ne parle pas de joueurs de premier plan.

Et comme Marinaro le note, c’est difficile de faire de la salade de poulet avec des plumes de poulet.

Le problème, par contre, c’est que même si Burrows n’est pas nécessairement le problème, on peut se demander s’il est la solution pour autant. Il n’a peut-être pas de grands joueurs offensifs, mais des joueurs qui devraient exceller en avantage numérique ne le font pas.

Pensez à Caufield, mais pensez aussi à Mike Hoffman, qui était l’un des meilleurs joueurs de la LNH avec l’avantage d’un homme avant de s’amener à Montréal. Les gars ont eu leurs moments, mais dans l’ensemble, c’était (ou, dans le cas de Caufield, ce l’est encore) ordinaire.

À ses trois années à Montréal, Burrows a dirigé des avantages numériques qui ont respectivement eu 19,21 %, 13,71 % et 16,10 % de taux de réussite. Il n’est pas le seul qui dirige le tout (Martin St-Louis a assurément son mot à dire), mais ce n’est pas glorieux.

On verra si les prochaines années amèneront un vent de changement avec les arrivées de Lane Hutson, Logan Mailloux, Joshua Roy et bien d’autres, mais tôt ou tard, le club devra déterminer si Burrows est un problème ou une solution au niveau de l’avantage numérique.

La prochaine année pourrait en dire beaucoup, disons.

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