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Jordan Harris : le gel des transactions et l’impact sur son retour au jeu

Dès ce soir, à minuit, les équipes de la LNH devront tenir compte du gel des transactions. Cela sera en effet jusqu’au 28 décembre à minuit et une minute.

En gros, cela veut dire qu’un joueur ne peut pas être échangé à Noël. C’est pour éviter non seulement de voir un gars être échangé entre deux bouchées de dinde, mais aussi pour enlever du stress en éliminant la possibilité.

C’est fair, je trouve.

C’est donc dire que les équipes qui veulent échanger des joueurs à très court terme doivent le faire dès maintenant. C’est la même chose pour les renvois dans la LAH ou pour le processus du ballottage.

Ceci dit, rien n’empêche un joueur de revenir au jeu.

La question qu’on peut se poser est la suivante : si un joueur revient au jeu, mais que le club ne peut pas se départir d’un gars en l’envoyant dans la LAH, ça fonctionne comment?

Et c’est pour ça que la limite de 23 joueurs peut être dépassée dans le temps des fêtes. Évidemment, le club doit quand même se conformer au plafond salarial, mais c’est normal.

C’est pour ça que si Jordan Harris est disponible pour revenir au jeu cette semaine, le CH pourrait tirer avantage du gel des transactions pour s’acheter un peu de temps.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’est pas certain que le défenseur soit de retour jeudi ou vendredi. Ce sont les deux seules journées pour profiter du gel des fêtes, comme le match suivant aura lieu le 28.

Pourquoi? Parce qu’il y a une semaine, le CH a annoncé une absence de 10 à 14 jours concernant Harris.

Ceci dit, parce qu’il a fait le voyage avant les fêtes, on peut penser qu’il y a des chances de le voir jouer jeudi au Minnesota et/ou vendredi à Chicago. Sinon, pourquoi avoir fait le voyage?

Si tel est le cas, le Canadien n’aura pas besoin d’envoyer un gars à Laval pour lui faire de la place. Cela pourrait attendre au 28, soit au dégel de la période des transactions des fêtes. #RepousserLeProblème

Notons que les possibilités les plus logiques sont d’envoyer Emil Heineman dans la Ligue américaine ou de soumettre Gustav Lindstrom au ballottage pour l’envoyer à Laval.

Une blessure peut changer la donne d’ici là, évidemment. On est à Montréal, après tout.

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