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Jonathan Drouin s’est confié au sujet de sa timidité offensive

Les bottines qui ne suivent pas les babines, on voit ça souvent chez un être humain. L’an dernier, Jonathan Drouin est débarqué comme un sauveur à Montréal, dans une transaction où Marc Bergevin a sacrifié Mikhail Sergachev. Drouin devenait aussitôt la nouvelle flamme née au Québec qui évolue au sein de cette Sainte-Flanelle. Beaucoup de gens étaient emballés, dont le principal intéressé, qui avait hâte de relever ce défi avec brio. Jonathan Drouin a finalement fait pouet pouet, tout comme Carey Price et le Canadien de Montréal. Un total de 46 points en 77 rencontres. Pas mal, mais loin d’être suffisant pour un joueur aussi talentueux.

On se disait, pour le défendre : « Oui, mais il joue au centre, il doit se soucier de sa défensive, ce qui étouffe sa ‘liberté’! »

Cette année, toute cette troupe s’arme chaque soir pour affronter l’ennemi et travailler de façon intense, sauf un. Jonathan Drouin. Il est la cible de quelques critiques et on a pu voir sur Twitter des amateurs le comparer à Scott Gomez. Ouch. Ça fait mal, ça! Aucun point en deux rencontres et un différentiel de moins-1… On peut dire que c’est pas mal frisquet dans son coin. Disons plutôt timide.

Le positif dans tout ça : Drouin est en mesure de se regarder dans le miroir en se blâmant lui-même, sans jeter ça sur la faute de Pierre, Jean ou Jacques.

Je pense que je n’étais pas assez impliqué. Dans un match, quand je n’obtiens pas mes chances, mes lancers ou mes passes, je sais que quelque chose ne fonctionne pas. C’est un nouveau trio pour moi donc je ne suis pas en train de paniquer ou rien. C’est à nous de mieux faire pour rejoindre le niveau des autres trios. On n’a pas mal joué non plus, mais on peut en donner plus que ça. Si on veut se classer parmi les bons trios de la LNH, on doit en faire un peu plus que ça! – Drouin

À partir de là, sa responsabilité est d’embrayer la seconde vitesse et devenir le leader de son trio. C’est à lui de permettre à ses coéquipiers de performer, d’être au niveau des autres combinaisons. Il doit se servir de la pression qu’il ressent pour justement atteindre le niveau de vedette, comme son ancien coéquipier Nathan MacKinnon a réussi à la faire à Denver.

D’ici le réveil, soyons indulgents.

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