Hier, j’ai fait un article sur le «manque» de constance de Jonathan Drouin depuis qu’il est avec le Canadien. Certes, sa récolte de 13 points en 19 matchs est honorable, mais en tant que premier joueur de centre du club, il doit en donner un peu plus, lui qui se dirige vers une saison de 12 buts.
Pourtant, il a encore beaucoup de choses à apprendre à ce poste-là, surtout au cercle des mises en jeu, alors qu’il n’a qu’une efficacité de 42%. Georges Laraque a amené un point assez intéressant ce matin sur les ondes de CHOI Radio X à Québec.
Georges Laraque croit que Drouin n’est pas un joueur de centre. L’ancien goon du Canadien pense qu’on a mis le #92 au centre parce qu’il n’y a personne d’autre qui peut remplir ce rôle, ce qui n’est en soi pas faux.
Il faut aussi rappeler que ses ailiers ne sont pas si talentueux que ça : même si Drouin arrive souvent à faire de bonnes passes pour permettre à ses compagnons de trio d’obtenir de bons tirs, ces derniers n’arrivent pas souvent à mettre la rondelle dans le fond des filets.
Laraque est revenu sur l’échange qui a amené Drouin à Montréal, et selon lui, il ne faut pas le regretter puisque même si Sergachev produit à un rythme soutenu, on lui facilite énormément la tâche en jouant sur l’avantage numérique en compagnie des Hedman, Stamkos et Kucherov de ce monde :«Prend Petrin (Jeff Petry) avec le Canadien de Montréal et met-le là…il va gagner le Norris là»
À chaque problème sa solution, comme dirait l’autre.
Mon collègue Jeff Drouin en a parlé ce matin, donc on ne va pas s’attarder là-dessus, mais mettre Drouin à la droite de Danault et Pacioretty serait sûrement une bonne solution.