Le scandale Brad Aldrich a énormément fait jaser autour de la LNH dans la dernière année. Joel Quenneville, qui était l’entraîneur des Blackhawks à l’époque des faits, a démissionné de son poste d’entraîneur-chef des Panthers après que certains détails sur la façon dont les Blackhawks ont géré l’affaire ont été rendus publics.
Et si jamais il veut faire un retour dans la LNH, il aura absolument besoin d’avoir l’accord de Gary Bettman.
Mais pour l’instant, aucune discussion à ce sujet n’a encore eu lieu.
Bettman: Quenneville hasn't asked about return https://t.co/E0KBSrIhzg
— Greg Wyshynski (@wyshynski) May 6, 2022
On s’entend, Quenneville était dans une très bonne situation en Floride avec une équipe extrêmement compétitive. Il avait une réelle chance d’ajouter une quatrième Coupe Stanley à son palmarès, mais celle-ci s’est envolée.
Quenneville a 64 ans présentement, il a encore de belles années devant lui en termes de coaching, mais il est clair qu’il s’approchait d’une fin de carrière. Est-ce que cette affaire le poussera vers la retraite?
S’il veut revenir, il devra certainement passer plusieurs entrevues, expliquer ce qui s’est passé de son point de vue et convaincre Gary Bettman qu’il peut apporter plus à la LNH que la mauvaise presse que son embauche engendrera.
Parce que oui, je suis pratiquement convaincu que si une équipe l’embauche, plusieurs critiqueront la décision.
Et je comprends pourquoi. Il y a plusieurs bons jeunes entraîneurs qui frappent aux portes de la LNH. Pourquoi ne pas leur laisser une chance à la place? Oui, le hockey est un monde de connexion et de réputation, surtout lorsque l’on parle de ce qui passe du côté des entraîneurs et des dirigeants, mais il y a des limites…
Gary Bettman a également mentionné qu’il allait évaluer la situation lorsqu’elle se présentera, et pas avant. Cela veut donc dire que si une équipe veut engager ou rencontrer Quenneville, elle pourrait devoir démontrer de l’intérêt envers l’entraîneur sans savoir si Bettman autorisera son embauche.