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Joel Edmundson s’impose dans la colonne des intangibles et dans les «stats» discrètes

Joel Edmundson est largement critiqué depuis l’amorce de la campagne en raison d’une étoffe peut-être pas à point et à cause du fait qu’il joue sur le flanc gauche, son côté naturel, pour laisser Kaiden Guhle à droite, où c’est plus ardu pour le kid.

Trop souvent, on laisse de côté certains aspects, dont les intangibles, ou encore le nombre de tirs bloqués par un brigadier. Dans ces deux facettes, le numéro 44 s’impose grâce à son leadership grandiose. Selon les journalistes sur le beat du bleu-blanc-rouge, tous les jeunes se tournent vers Edmundson. Les jeunes l’observent dans sa façon de faire, dans sa façon de se préparer avant une rencontre.

Voilà l’intangible non négligeable pour une jeune formation en processus de développement menant vers une culture précise.

Ajoutons à ça, sa façon de jouer, qui est rude. Lors de la joute dans l’altitude, soit contre l’Avalanche mercredi soir, Edmundson a distribué pas moins de sept mises en échec. C’est colossal, rien de moins!

Dans la colonne des tirs bloqués, il en a stoppé trois contre Cale Makar et sa bande, portant son total à 74 en 23 matchs jusqu’ici. D’ailleurs, depuis le 3 novembre dernier, il se retrouve au sommet dans cette catégorie par tranche de 60 minutes avec une moyenne de 9,67.

Ces données sont magistrales, surtout pour l’exemple qu’un vétéran donne à cet éventail de jeunots qui est en apprentissage. Pour instaurer une culture, une équipe doit passer par un processus et à l’intérieur de ce processus, ça prend des vétérans qui guident la voie et qui, en quelque sorte, servent d’alliés à l’entraîneur-chef.

Martin St-Louis et le groupe d’entraîneurs peuvent compter sur Edmundson, David Savard (actuellement blessé), Brendan Gallagher (aussi à l’infirmerie) et Jake Allen pour installer les bases dans ce processus.

Avant de vivement critiquer le numéro 44, n’oubliez pas les intangibles et les statistiques plus discrètes, car ça aussi ce sont des facteurs capitaux. Dans le fond, on s’en fout des petits quatre points en 23 matchs du beau Joel. Ce n’est pas ça qui importe dans son cas. Guhle pourrait d’ailleurs en témoigner (Edmundson est son grand frère).

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