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Les Jets: rois du repêchage | Radulov l’illusionniste | En rafale

Bonne fin d’aprem!

Les Jets: rois du repêchage

Ça m’a frappé aujourd’hui, lorsque j’ai cru bon de décortiquer les succès des jeunes Jets de Winnipeg en lever de rideau.

Maudit qu’ils ont bien repêché depuis leur retour dans le circuit en 2011. Le directeur général Kevin Cheveldayoff doit une fière chandelle à son directeur du recrutement amateur Mark Hillier, qui a la touche de Midas depuis le retour des Jets en 2011.

En fait, les Jets n’ont pas fait une seule erreur en première ronde – elles sont pourtant légion dans cette science nébuleuse qu’est le repêchage.

2011: Mark Scheifele est choisi au 7e rang. Une sélection pas si évidente, quand on sait que Dougie Hamilton, Sean Couturier et Jonas Brodin étaient disponibles.

Scheifele est d’une valeur inestimable aux Jets au moment d’écrire ces lignes: il est un centre numéro un d’élite comptant déjà 10 buts et 20 points à sa fiche, bon pour le premier rang de la Ligue nationale.

Les directeurs généraux seraient prêts à faire don de leur rein pour ce genre de joueur…

2012: Les pièges étaient nombreux au neuvième échelon de cette cuvée. Slatter Koekkoek, Mikhail Grigorenko, Radek Faksa, Zemgus Girgensons, Cody Ceci, Tom Wilson… Voilà des joueurs repêchés tout juste après Trouba qui, sans constituer des échecs, ne peuvent se targuer d’avoir le même impact que ce solide défenseur droitier. De nos jours, le prix d’un défenseur top-4 est astronomique, et c’est exactement ce sur quoi les Jets ont mis le grappin.

2013: Probablement la sélection la plus modeste de l’équipe canadienne, mais, avec du recul, la cuvée de 2013 était plutôt faible. Morrissey commence à trouver ses repères, parfois utilisé à la gauche du gros Byfuglien à Winnipeg. Dans le meilleur des scénarios, il deviendra un arrière responsable pouvant absorber de grosses minutes. Sinon, un employé de soutien utile sur la troisième paire. Ça passe le test.

2014: Nikolaj Ehlers était bâti pour cette nouvelle LNH où prédominent la vitesse, le talent et les instincts de marqueur. Il a le dessus jusqu’à maintenant sur une poignée de joueurs sélectionnés avant lui: Haydn Fleury, Jake Virtanen, Michael Dal Colle et peut-être même Sam Reinhart, choisi au 2e échelon. À 20 ans, le Danois a déjà une saison complète derrière la ceinture et il amorce celle-ci avec 14 points en seulement 16 matchs.

2015: Reculés cette fois au 17e rang, les Jets ont tout de même jeté leur dévolu sur ce qui pourrait possiblement être l’un des cinq meilleurs joueurs de sa cuvée. Kyle Connor, un autre marchand de vitesse, a hypnotisé la NCAA avec une campagne de 71 points en 38 matchs à l’Université du Michigan. Bien que timide pour le moment, il a réussi à se tailler un poste dans la LNH à 19 ans.

2016: Les Jets ne pouvaient simplement pas se tromper en choisissant Patrik Laine, cette émule d’Ilya Kovalchuk dotée d’un tir fulgurant. Certes, un peu de chance à la loterie ne fait pas de tort…

https://www.youtube.com/watch?v=Pj_4zx3Dan4

Radulov le meneur  

Radulov se distingue comme le meneur de l’attaque du Canadien.  

Soirée productive ou non, on l’aperçoit chaque séquence en train de manipuler la rondelle le long de son corps, achetant du temps et de l’espace à ses coéquipiers en protection du disque. Il est le catalyseur, et il devient de facto le meilleur passeur de l’équipe lorsque Desharnais est laissé de côté. Sa vision du jeu ne se limite pas aux passes dans l’enclave, il faut regarder précisément le temps de possession supplémentaire et les chances de marquer à partir d’un néant offensif qui découlent de ses efforts.

Ce n’est pas une coïncidence si un joueur comme Paul Byron débarque sur son trio et, soudainement, TVA Sports se demande si le petit attaquant n’aurait pas l’étoffe d’un Tyler Johnson.

Le russe est un sacré illusioniste!

Le duo Galchenyuk-Radulov en est un qui doit rester intact et qui pourrait procurer une stabilité salutaire au sein du groupe des neuf meilleurs attaquants.

Ce qui fait la renommée des bonnes équipes offensives, c’est que leur production est cyclique. Si Pacioretty et Plekanec sont en mesure de se réveiller quand ce duo tombe en panne, l’attaque du Tricolore reposera sur des fondations solides.

Entre temps, c’est Radulov qui demeure le principal combustible de la machine bleu blanc rouge.

En rafale
– Un Québécois décroche son premier contrat.

– Matt Duchene est victime d’une commotion cérébrale. (TVA Sports)

– La patience et la persévérance de Xavier Ouellet sont mises à l’épreuve par les Red Wings. (RDS.ca)

Pas le seul défenseur à être souvent laissé de côté. Parlez-en à Greg Pateryn et Frank Corrado.

– Voilà qui explique bien des choses.

– Mathieu Perreault s’ajoute à la liste des éclopés, à Winnipeg. (TVA Sports)

– Le bâton de Price aux CMJ mis en vitrine:

– Ça, c’est très cool!

– Il ne reste presque plus de billets disponibles pour le match de finale d’association de l’Impact!

– Sept inquiétudes après un mois d’action dans la LNH. (TheHockeyNews)

 

 

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