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Les Jets misent beaucoup sur Steve Mason et Dmitri Kulikov

En 2016-2017, les Jets de Winnipeg ont réussi à enfiler 246 buts, la septième meilleure offensive de la LNH. Mais comme quoi compter des buts n’est pas suffisant pour avoir du succès, leur défensive horrible a miné leurs chances d’accéder au bal printanier. Les Jets ont eu la quatrième pire défensive, tout juste devant l’Avalanche, les Stars et les Coyotes.

C’est pourquoi Kevin Cheveldayoff, le DG de l’équipe, s’est attaqué à ce dossier en particulier cet été, en faisant l’acquisition de Dmitri Kulikov et de Steve Mason.

Du côté de Kulikov, dire qu’il a eu une saison ardue avec les Sabres, sa seule à Buffalo, est un euphémisme. En plus d’avoir manqué presque la moitié des matchs en raison de blessures, il a terminé sa campagne avec un différentiel de -26, une statistique très ordinaire pour un arrière reconnu justement pour son jeu défensif. Jumelé au bon partenaire, un retour en force n’est pas impossible dans le cas du Russe.

Quant à Steve Mason, il arrive avec le mandat de réussir ce que Connor Hellebuyck, Michael Hutchinson et Ondrej Pavelec n’ont pas su faire l’an dernier : être constant devant le filet. Aucun de ces trois gardiens n’a été en mesure d’obtenir un pourcentage d’arrêts au-delà de 0,910.

Steve Mason non plus d’ailleurs, mais il l’a fait à chacune de ses quatre saisons précédentes avec les Flyers, qui n’avaient pas la meilleure défensive de la LNH pour protéger leurs gardiens.

Si les acquisitions faites par les Jets le 1er juillet répondent aux attentes, ceux-ci pourraient bien être assez compétitifs pour prétendre à une place en séries au printemps 2018.

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