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Jeff Petry avait une valeur négative sur le marché

Comme plusieurs, je donne une excellente note à Kent Hughes pour sa première date limite des transactions. S’il était à l’école, il aurait probablement la meilleure note de la classe. Mais où il a perdu un ou deux points, c’est dans le dossier de Shea Weber et de Jeff Petry. Pour son capitaine, il l’a dit en conférence de presse, il est passé très près de l’échanger.

Mais pour le dossier de Jeff Petry, ce n’est pas entièrement de sa faute. Son défenseur n’est juste pas échangeable, du moins cette année. Et c’est Marc Bergevin qui a fait signer Petry, pas Hughes.

Petry gagne 6,25 millions de dollars par saison, et ce, jusqu’en 2024-2025. On peut comprendre donc qu’il était très dur à bouger. Mais comme le souligne Mathias Brunet dans son texte sur LaPresse, si le 26 était UFA à la fin de la saison (comme Ben Chiarot), le dossier aurait été beaucoup moins compliqué à gérer. En fait, selon Brunet, Hughes aurait pu avoir un choix de premier tour ou de deuxième tour minimalement.

Une équipe aspirante aurait sauté sur l’occasion de rajouter à ses rangs un défenseur offensif, qui a encore du bon hockey à donner. Mais avec encore trois ans complets à son contrat, il était impossible d’échanger Petry. Le seul moyen que le DG du CH aurait pu réaliser ce tour de force, c’est en donnant un espoir ou un choix à l’autre équipe. Pas optimale comme solution.

Petry a donc une valeur négative sur le marché présentement. Aura-t-il toujours une telle valeur cet été? On espère que non, car l’été est une saison beaucoup plus facile pour se débarrasser de contrats. Et vu que Kent Hughes aura du pain sur la planche après la saison, il ne voudra pas s’éterniser sur ce dossier et surtout ne pas donner un espoir de qualité (A-B) ou un haut choix au repêchage.

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