Jeff Gorton a affirmé vouloir apprendre le français et obtenir des joueurs locaux

Pour la première fois depuis son embauche, Jeff Gorton a été présenté à la presse de Montréal. Le nouveau VP du Canadien s’est pointé devant les médias en lisant une lettre en français et en jasant pendant 30 minutes.

C’était attendu, mais c’est toujours apprécié.

Je m’attendais à le voir faire ça et franchement, l’effort est apprécié. Le but du jeu n’est pas de le rendre francophone du jour au lendemain, mais de le voir faire des efforts. Comme Bob Gainey dans le temps, dans le fond.

Et ce, même si certains dinosaures pensent que c’était pénible… au moins, il a essayé.

On le sent donc en lune de miel où tout va bien, où il considère que de travailler à Montréal est un rêve, où il n’est pas trop challengé et tout va bien pour l’instant. 

À ce propos, il a promis d’essayer d’apprendre le français (question de calmer les journalistes qui voulaient du français comme Philippe Cantin ou Réjean Tremblay), mais il a demandé à être patient. Il ne sait pas jusqu’où ça va le mener puisqu’il ne sait pas s’il sera bon pour apprendre rapidement, mais il veut être le meilleur possible. Sa femme lui a d’ailleurs acheté du matériel pour l’aider.

Mais ce n’est pas le seul endroit où il a demandé de la patience. Il en a demandé avec son français, mais aussi sur la glace. Il veut se donner du temps pour évaluer l’équipe.

On s’attend donc à le voir prendre des décisions pour amener des joueurs d’ici en ville (il dit que c’est important et qu’il l’a fait à Boston et à New York) et qu’il sera transparent sur la direction que le CH prendra.

Ce que cela veut dire? Si reconstruction il y a, ce sera clair.

Est-ce que ce sera aussi clair que la lettre de New York? Je ne sais pas… mais ce n’est pas impossible.

J’imagine qu’il s’est rendu compte que Montréal, c’est une autre bibitte. Le voilà les deux pieds dans un gros bateau et il s’est présenté pour la première fois.

Reste à voir ce qu’il pensera dans quelques mois.

Prolongation

– Il est vraiment excité, de ce qu’on sent. Il avait l’air à l’aise.

– On est d’accord ou pas?

– Ça me fait penser à Claude Julien qui est débarqué à Montréal avec son passé de Boston…

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