Lorsque l’état-major du Canadien prépare la prochaine saison de l’équipe dans son war room, ne pensez pas qu’il inclut des noms de recrues ou bien d’agents libres provenant d’outre-mer au sein de leur alignement partant projeté.
Même si elle peut décevoir certains partisans, cette manière de penser est réaliste pour une organisation qui estime pouvoir miser sur une équipe gagnante dès maintenant. Espérer des débuts fulgurants de joueurs n’ayant pas mis un orteil sur une patinoire de la LNH demeure un risque impardonnable. En 2014, auriez-vous aimé que Marc Bergevin laisse partir quelques attaquants pour laisser le champ libre à Jiri Sekac? C’est ce que je me disais…
Bref, c’est pourquoi des directeurs généraux mettent sous contrat des vétérans comme Mark Streit, avec qui il est facile de savoir à quoi s’attendre, plutôt que tout simplement offrir un poste régulier à un défenseur comme Jakub Jerabek.
Sauf que dans le cas du Tchèque, conserver des attentes basses s’avère plutôt difficile.
En ce sens, ce n’est pas la comparaison établie entre le nouveau défenseur du CH et Nikita Zaitsev qui aide à ralentir les ardeurs des partisans…
What should the #Habs expect from newcomer Jakub Jerabek? A closer look at what he brings to the table: https://t.co/EBGi5xTOGR
— HabsWorld.net (@habsworld_net) August 3, 2017
Aujourd’hui, un autre intervenant que vous connaissez bien est venu ajouter de l’huile sur le feu : Jaroslav Spacek.
Spacek prépare Jerabek pour son arrivée avec le Canadien https://t.co/tlxG3Pbtif
— RDS (@RDSca) August 2, 2017
À défaut de détenir l’avis le plus objectif au sujet de Jerabek, l’ancien du CH possède la chance de le voir fréquemment à l’œuvre, lui qui occupe le rôle d’entraineur adjoint pour l’équipe nationale Tchèque.
Spacek indique qu’il peut l’utiliser sur les deux unités spéciales, lui qui détient de grandes habiletés avec la rondelle. Son positionnement et sa capacité à appuyer l’attaque avec brio devraient lui permettre d’imposer son rythme dans la meilleure ligue au monde.
Les deux hommes tempèrent toutefois les attentes, mentionnant que l’adaptation aux patinoires nord-américaines, à la vitesse du jeu ainsi qu’au mode de vie n’est pas toujours facile pour les Européens. C’est pourquoi un peu de support d’un vieux routier tchèque comme Tomas Plekanec ne nuirait certainement pas à Jerabek, selon son entraineur.
Espérons seulement que le nouveau défenseur du Canadien est plus respectueux des biens des autres que ne l’a été Jiri Sekac, durant son passage à Montréal…