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Jacob Fowler : une vague de Québécois au Vermont hier soir

Les fans du Canadien adorent leur club et les gens de Montréal aiment leur hockey.

Ça se sent en général. Ça s’est senti en marge de la Confrontation des quatre nations et des matchs présentés au Centre Bell récemment. Mais ça s’est aussi senti hier, à Ottawa.

De nombreux fans du Canadien ont fait la route vers Kanata afin d’aller voir Patrik Laine marquer et d’aller voir Juraj Slafkovsky en jouer une solide contre les Sénateurs. #Passion

Mais en période de reconstruction, il y a aussi les espoirs à surveiller. Et hier soir, la preuve a été faite en ce sens pour tout ceux qui se sont déplacés au Vermont pour voir du hockey de la NCAA.

J’imagine que c’était semblable vendredi soir, mais hier, en marge du passage de Boston College à Burlington, au Vermont, c’est fou à quel point ça parlait en français dans les estrades. J’y étais avec les collègues Marc-Olivier Cook et Michaël Petit.

Un peu comme quand Lane Hutson était de passage contre les Catamounts la saison passée, bien des Québécois ont fait la route pour aller voir un bon espoir du club jouer.

Et cette fois, c’était pour un… gardien.

En entrant dans l’aréna, ça parlait presque plus en français qu’en anglais autour de nous. Même chose en circulant dans l’aréna : de nombreux Québécois faisaient en sorte qu’on se sentait quasiment au Québec.

Et ce, même si tout le monde se doutait que Jacob Fowler n’allait pas être le plus occupé des hommes contre l’Université qui a retiré le #8 de Martin St-Louis. Fowler a reçu une trentaine de tirs et a cédé à la fin dans un gain de 4-1, mais les lancers reçus n’étaient pas dangereux.

Stéphane Leroux, qui était aussi au match, a eu le même constat après la rencontre. À la radio (98.5 FM) avec Louis Jean, le journaliste s’est aussi rendu compte que ça parlait français en masse dans l’aréna.

C’est un dévouement qui a impressionné bien des gens dans l’aréna. Voir autant de gens faire deux heures de route pour aller voir un gardien et s’asseoir dans des estrades qui font en sorte que celles du Stade Percival-Molson ont l’air confortables en comparaison, ça se note.

prolongation

Rappelons qu’il est très possible que Fowler, qui joue pour une puissance dans la NCAA, gagne le championnat universitaire avant de faire le saut chez les pros par la suite. Il ne serait pas étonnant qu’il en soit rendu là dans son développement.

Aller le voir à Laval ou à Montréal éventuellement,  ce sera plus simple en termes de route à faire.

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