Michael McCarron a connu un camp d’entraînement très décevant, cet automne, et a dû passer par le ballottage pour la première fois de sa jeune carrière.
On a également appris que personne n’était prêt à offrir un choix de quatrième tour pour lui, cet été, alors que Marc Bergevin tentait de se départir de lui.
N’ayant pas été réclamé par l’une des 30 autres équipes du circuit Bettman, McCarron s’est rapporté au camp d’entraînement du Rocket de Laval, où il a pu s’entretenir avec Joël Bouchard à propos de son arrivée avec l’équipe et du rôle qu’on lui donnera.
Suite à tout ça, l’ancien choix de premier tour du Canadien s’est présenté devant les médias avec une attitude renouvelée. Il a décidé d’avouer ses torts dans un mea culpa qui a bien passé auprès de la presse.
Parmi ses aveux, il affirme avoir pris le camp d’entraînement de l’année dernière à la légère, pensant que sa place était déjà acquise. Il a également avoué avoir agi en bébé, après un terrible camp.
McCarron s’est dit déçu de son sort, mais excité de travailler avec le nouveau groupe d’entraîneurs, alors qu’un nouvel état d’esprit s’est installé dans le vestiaire. Il a également parlé de son nouvel entraîneur, Joël Bouchard, qui ne passe pas par quatre chemins pour dire son opinion.
Le mea culpa de Michael McCarron : pic.twitter.com/T22j54iDFU
— Entre 2 matCHs (@Entre2Matchs) September 27, 2018
Il sera loin d’être riche, cette année, alors qu’il n’empochera que 70 000$ en salaire dans la Ligue américaine (à moins qu’il ne reçoive un appel du grand club). Sera-t-il en mesure de prendre le signal et se réveiller?
Il pourrait réellement s’agir de sa dernière chance. Il doit la saisir.
Joël Bouchard voit McCarron comme un projet honnête, précisant que la quantité de joueurs avec un aussi gros gabarit n’est pas énorme, chez les espoirs. Sa présence physique sur la patinoire est un atout dont il devra se servir afin de se démarquer.
«Je le connais depuis qu’il a 16 ans, pour l’avoir vu jouer dans le programme. C’était un beau projet, et ce l’est encore.»
Est-ce que Bouchard peut relancer la carrière du gros bonhomme? C’est une autre question. Il sera définitivement intéressant de suivre le club-école du Tricolore, cette saison, et de voir à quel point cette nouvelle structure aura un impact sur le développement des joueurs.
Le Canadien souhaite que le Rocket devienne une usine de développement qui produira des joueurs de qualité au grand club, et c’est à Joël Bouchard qu’on attribue une grosse partie de cette tâche.