Hughes-Gorton et le « succès durable » : une utopie?

Un « nouveau » concept semble gagner en popularité dans les cercles administratifs de la LNH : le succès durable (sustainable success).

C’est du moins ce qu’on essaie d’implanter à Montréal depuis l’arrivée en poste du duo Gorton-Hughes.

C’est certainement ce qu’on vise au New Jersey avec la mise en place d’un noyau assez jeune (les frères Hughes, Hischier, Bratt, Holtz, Hamilton, Nemec) qui, on l’espère, finira par faire des dommages.

C’est explicitement ce que vise le jeune DG des Hawks, Kyle Davidson qui semble littéralement vouloir faire table rase.

D’un club à l’autre, la même idée revient : le succès durable repose invariablement sur de solides repêchages accompagnés par un développement efficace des jeunes espoirs.

Mais, considérant l’ampleur de la double tâche du repêchage et du développement, sans parler tout de suite des autres variables, l’idée même d’un succès durable est-elle réaliste dans une ligue avec un plafond salarial?

Analysons d’abord quelques cas récents avant de nous pencher plus spécifiquement sur le défi qui se présente devant le Tricolore.

Penguins et Capitals

Si on prend l’exemple des Penguins de Pittsburgh et des Capitals de Washington, qui se sont grosso modo maintenus parmi les équipes aspirantes depuis près de 15 ans, on serait presque amené à répondre par l’affirmative.

Mais alors que les Crosby, Letang et Malkin commencent ou commenceront immanquablement leur déclin, qu’arrivera-t-il ensuite? Ce n’est pas Jake Guentzel et Samuel Poulin qui vont assurer le même niveau d’excellence.

C’est un peu la même chose qui est en train de se dérouler à Washington. Lorsque les Ovechkin, Backstrom, Kuznetsov, Oshie et Carlson ne pourront plus faire la différence sur une base constante, les Caps deviendront un club ordinaire, même si, contrairement aux Pens, ils ont eu moins tendance à dilapider leurs choix de première ronde d’année en année.

On remarquera aussi que dans ces deux cas, on parle de clubs qui ont eu la chance incroyable de repêcher des talents générationnels ou quasi générationnels – Crosby, Ovechkin, Malkin et Backstrom, qui n’ont pas eu besoin d’être développés ou si peu.

Mais on voit aussi que la durabilité commence à avoir fait son temps.

Malkin (2e en 2004) et Crosby (1er en 2005), ça part bien!

Hawks et Kings

On pourrait aussi se tourner vers les Hawks et les Kings et faire des constats analogues avec les Kane, Toews, Keith, Kopitar, Doughty et Quick à qui on a pu aussi compter sur des Hossa, Sharp, Seabrook et compagnie d’un côté et des Carter, Brown, Richards et Muzzin de l’autre.

Deux Coupes pour les Kings, trois pour les Hawks.

Or, dans le cas des Hawks, ils ont dû se départir de nombreux joueurs réclamant de gros salaires au fil du temps (Shaw, Byfuglien, Ladd, Hallmarson, Bickell et j’en passe). Dans le catastrophique cas de Bickell, ça leur a même coûté le très prometteur Teravainen. Aux dernières nouvelles, les Canes sont encore morts de rire… Puis, il y a l’âge et les blessures qui se sont chargé du reste.

Les Hawks sont devenus un club ordinaire, voire carrément mauvais en l’espace de quelques années.

Après DeBrincat, 24 ans et Dach, à peine 21 ans (!), ils se départiront sans doute de Patrick Kane et de Jonathan Toews.

La grande époque des Hawks est terminée depuis longtemps déjà…

De leur côté, après un important creux de vague qui les a écartés des séries pendant plusieurs années, les Kings tentent une relance accélérée en misant toujours sur les vieillissants Kopitar et Doughty. C’est ainsi qu’on leur a greffé Danault. Puis, il y a le jeune vétéran Adrian Kempe qui a enfin éclos l’an dernier et le très jeune Quinton Byfield, 20 ans, sur qui l’on fonde beaucoup d’espoir.

Le pari consiste justement ici à synchroniser pendant quelques années une ligne de centre titanesque composée de Kopitar, Danault et Byfield. Si ça fonctionne, les équipes de l’Ouest ne seront pas enchantées d’affronter les Kings en séries. Leur carcan défensif a presque eu raison des Oilers cette année…

Mais au-delà de cette synchronisation momentanée qui dépendra dans une large mesure d’une spectaculaire éclosion de Byfield, on voit mal comment les Kings pourraient redevenir des aspirants logiques de façon durable.

Kopitar déclinera, la brigade défensive est douteuse et les grandes années de Doughty sont déjà terminées, les Vilardi et Turcotte ne se développent pas comme prévu et des questions se posent aussi devant le filet…

Lightning et Avalanche

Puis, nous avons le Lightning, une équipe aspirante depuis 4-5 ans, présente lors des trois dernières finales, gagnante à deux reprises. Julien BriseBois répétait encore la semaine dernière après avoir consenti 68 M$ à Mikhail Sergachev pour les huit prochaines saisons que le Lightning sera encore parmi les prétendantes à la Coupe Stanley pour longtemps avec l’exceptionnel noyau en place.

On verra cependant combien de temps le Lightning pourra dans les faits continuer de viser les grands honneurs avec sa stratégie d’échanger systématiquement son choix de première ronde en retour de joueur de soutien de qualité et de choix plus tardifs…Déjà que les départs de Palat et McDonagh ne doivent pas être pris à la légère…

Il sera aussi intéressant de voir si l’Avalanche pourra demeurer au sommet bien longtemps avec son noyau actuel. Newhook pourra-t-il pallier au départ de Kadri? Nichushkin (6,125 M$) et Lehkonen (4.5 M$) sauront-ils jouer à la hauteur de leurs nouveaux contrats à long terme? Pour sa prochaine entente avec l’équipe, MacKinnon, qui n’empochait que 6 M$, laissera-il encore des millions de dollars sur la table pour permettre à ses employeurs de conserver un noyau gagnant?

MacKinnon saura-t-il faire preuve d’abnégation une fois de plus?

Comme on le voit, les équipes qui ont le mieux performé lors des 15 dernières années et celles qui risquent encore de faire le plus de dommage dans les cinq prochaines ont toutes pu compter sur des joueurs exceptionnels ayant été sélectionnés dans des repêchages assez rapprochés.

La longueur de leur période de succès semble dépendre ensuite de quelques variables auxquelles nous reviendrons plus bas.

Mais qu’en est-il du commun des mortels?

Bruins et Blues

Si on pense aux « nouveaux » Canadiens de Montréal qui ne semblent pas partis pour être bâtis à partir de talents générationnels dans le plus pur sens du terme, mais plutôt sur une fondation composée de plusieurs bons joueurs, à qui peut-on les comparer? Et peuvent-ils aspirer à un quelconque succès durable dans un avenir raisonnable?

Il faut certainement penser aux Bruins de l’ère Bergeron, un modèle que connaît très bien Kent Hughes puisque qu’il a été l’agent de ce dernier pendant plus de 15 ans.

De 2007 à 2022, les Bruins – gagnants en 2011 – se sont généralement maintenus dans la conversation des aspirants logiques en misant essentiellement sur quelques très bons défenseurs, incluant le Chara des grandes années, la « Perfection line » que l’on connaît bien et David Krejci, toujours excellent en séries.

Mais, avec Bergeron et Krejci (dont les retour restent à confirmer) déjà bien avancés sur le « neuf de retour », Taylor Hall, 30 ans, qui n’est déjà plus un « game breaker », Marchand, 34 ans, qui finira bien par décliner, on voit mal comment Pastrnak (26 ans) et McCavoy (24 ans) pourront maintenir le fort presqu’à eux seuls…

C’est ici qu’on voit que le repêchage raté de 2015, suite à l’échange de Dougie Hamilton, avec trois mauvais choix consécutifs (Zboril, Debrusk et Schenikyn au lieu de Barzal, Connor et, Chabot, sortis tout de suite après!) commence sérieusement à leur mordre le derrière. Il s’agissait d’une occasion unique dans l’histoire récente de la LNH, de sortir trois balles du stade assez aisément. Au pire, il restait aussi, Eriksson Ek, Boeser, Konecny et Aho. Mais au lieu de tout ça, les Bruins se sont contentés d’un petit double au champ gauche en DeBrusk…

On peut aussi se tourner vers les Blues, les vainqueurs de 2019. Une défensive à toute épreuve et une attaque bien balancée, menée par Ryan O’Reilly et composée de plusieurs bons joueurs dans les deux sens de la patinoire et quelques francs-tireurs.

Avec les éclosions de Robert Thomas et Jordan Kyrou et l’âge relativement bas de leurs vétérans, les Blues pourraient demeurer encore quelques années parmi les équipes « dures à jouer contre » lorsqu’arrive le printemps.

En fait, s’il y a une équipe qui exemplifie bien le concept de « succès continuel », du moins pour le commun des mortels qui n’ont pas la chance de tomber sur des joueurs d’exception, ce sont bien les Blues.

St-Louis repêche et développe bien depuis 20 ans. On n’a qu’à penser au Pietrangelo, Perron, Tarasenko, Schwartz, Thomas, Kyrou et compagnie. Ça a fini par payer en 2019 et le moindre faux pas en séries de l’Avalanche et des autres puissances de l’Ouest dans les prochaines années pourraient bénéficier aux Blues ou être causé par ces derniers, comme on a pu en avoir un indice ce printemps.

Mais on peut aussi penser que la perte d’un général comme Pietrangelo pourrait aussi les maintenir juste en dehors du cercle des véritables aspirants… À suivre.

Et puis, il y a les Hurricanes, les Panthers, Les Oilers et les Rangers qui visent tout autant ce fameux succès durable en misant tantôt sur des talents d’exception, voir générationnels, tantôt sur de solides noyaux. Tous font maintenant partie des aspirants logiques.

Mais combien gagneront la Coupe d’ici 5 ans et combien demeureront compétitifs au-delà de 2027?

Bref, on le voit, le concept de succès durable repose en partie sur des facteurs aussi incontrôlables, aléatoires et incertains que la chance et le flair des recruteurs. Mais il demeure probablement le meilleur modèle à suivre si on veut autant plaire aux investisseurs qu’aux partisans.

Un succès durable à Montréal?

Pour répondre à cette question, il faut à la fois se baser sur des faits et, à défaut de mieux, sortir notre boule de cristal!

Par exemple, est-ce que Suzuki peut devenir un des bons centres de la LNH sur 200 pieds?

Même s’il est bon, jusqu’à maintenant, on tend généralement à surévaluer un peu trop Suzuki à Montréal. On s’emballe très facilement à son sujet. Au moindre tir dans la lucarne, à la moindre feinte réussie en entrée de zone, à la moindre passe soulevée, la twittosphère s’enflamme et les éloges pleuvent de toutes parts.

À lire les commentaires, on penserait parfois qu’on parle de Sidney Crosby.

Montréal, c’est aussi ça…

En plus d’être intelligent, il faudra que Suzuki montre beaucoup plus de régularité, de hargne et de sentiment d’urgence (awarness), autant dans son jeu offensif que défensif, pour s’établir dans les 10-15 meilleurs centres de la LNH, un palier d’excellence absolument nécessaire pour que son équipe ait une chance d’être réellement considérée sérieusement parmi les aspirantes. Les centres des équipes susmentionnées en forme la preuve éloquente.

Le CH semble cependant avoir pris tous les moyens pour entourer Suzuki avec des ailiers qui pourraient l’aider à atteindre son plein potentiel.

(Crédit: Capture d’écran/Twitter) Pourra-t-on un jour parler d’un des bons duos de la LNH?

Suite à l’arrivée de Martin St-Louis, Caufield s’est immédiatement mis à produire à un rythme de 50 buts par année. Considérant son passé spectaculaire et l’impact immédiat de St-Louis sur ces performances, il serait dorénavant illogique de lui prédire des saisons de moins de 30-35 buts. Ainsi, Caufield pourrait bel et bien devenir le genre de Pastrnak du Canadien. Du moins, on a peu de raisons valables de penser le contraire.

Puis, il y a le « petit » nouveau, Juraj Slafkovsky.

Si le CH a repêché Slafkovsky au tout premier rang de l’encan 2022, c’est à quelque part parce qu’il le croit capable de devenir l’un des bons attaquants de puissance de la LNH, voire de sa génération. On ne choisit pas un ailier dans son style au premier rang avant des joueurs de centre qui auraient pu combler une faiblesse organisationnelle, si on ne croit pas à une telle possibilité.

Bon, oublions tout de suite les comparaisons statistiques avec Ovechkin, au-delà du fait qu’il est un attaquant de puissance hors pair, Ovechkin est un joueur générationnel point. Ovechkin possède aussi un tir unique qui lui permettra probablement de devancer un certain Wayne Gretzky au sommet des buteurs de la LNH…

Mais si on se tourne vers les gros Jamie Benn et Rick Nash, on risque d’être plus proche de notre cible. Les deux ont été à certains moments de leur carrière des joueurs dominants.

Dans une année bizarre où Crosby et compagnie ont subi des blessures, Benn a même remporté le championnat des marqueurs avec 89 points! Puis, au début de sa carrière, Nash avait remporté, un peu par surprise, le Trophée Maurice Richard avec 43 buts en 2003-2004.

Si Slafkovsky aspire à devenir une vedette dans la LNH c’est parce qu’il peut faire le genre de choses essentielles qui ont permis à Nash et Benn d’avoir du succès : dominer physiquement la compétition, puis créer et terminer les jeux en zone adverse. Et si on veut le comparer surtout à Nash, Slaf devrait aussi pouvoir survoler la zone centrale en contre-attaque grâce à une foulée puissante et une longue portée.

Ensuite, on verra bien qui le Canadien pourra repêcher au premier tour en 2023 – il y a plusieurs  joueurs de centre anticipés dans le top-10, dont Connor Bedard – mais pour l’instant, le 4e joueur clé de l’attaque identifié par Hughes-Gorton se doit d’être Kirby Dach. Est-ce que ce dernier pourra débloquer et montrer un réel potentiel de centre top 6? Advenant un certain déblocage de sa part, servira-t-il simplement de monnaie d’échange pour amener Pierre-Luc Dubois à Montréal? On verra,

Puis, pour que le CH ait une vraie chance de gagner un jour, les Guhle et compagnie en défensive devront aussi former une des bonnes unités défensives de la LNH. Il y a loin de la coupe aux lièvres

Est-ce que Guhle et Barron pourraient devenir un duo dominant, à la fois étanche et efficace en relance? Est-ce que l’un des deux pourrait supporter l’attaque massive ou, dans un scénario rêvé, est-ce à Lane Hutson que reviendra cette tâche dans un avenir raisonnable? Et Logan Mailloux dans tout ça?

Même s’il n’y a aucune garantie, suite à la perte de Romanov et Petry, puis l’arrivée de Matheson, il reste encore de nombreux ingrédients intéressants, dont Matheson, 28 ans seulement, qui pourrait bien éclore à un autre niveau à Montréal.

Reste à voir si la défensive du CH deviendra une véritable force comme plusieurs le pensent, ou si elle sera juste ordinaire.

Et on n’a même pas encore parlé de Carey Price et de la relève dans les buts… Ce n’est pas tous les clubs qui peuvent gagner la Coupe Stanley avec des Darcy Kuemper dans les filets. À moins de remporter la loterie Connor Bedard, le CH ne comptera pas de joueurs concession comme MacKinnon et Makar dans ses rangs pour combler les lacunes de leur gardien…

La beauté c’est qu’à ce stade de sa reconstruction, tous les espoirs sont permis pour le Canadien et ses partisans.

Le revers de tout ça, c’est que les certitudes sont aussi peu nombreuses!

On peut faire les plus belles campagnes de marketing au monde avec les Suzuki, Caufield et Slafkovsky en 2022, mais on n’a aucune certitude que ces joueurs auront ce qu’il faut pour être les fers de lance d’un club gagnant dans 4-5-6 ans.

Pour l’instant, on mise sur ces chevaux. Mais il faudra en rajouter 3-4 autres de très fort calibre pour espérer pouvoir jouer dans la cour des grands à compter de 2026. Guhle risque fort d’être du nombre, mais pour le reste de la banque d’espoirs, c’est plutôt incertain.

La spirale vicieuse du succès… passager?

Chaque équipe est différente, mais si on fait la moyenne, les équipes championnes des 15 dernières années ont toujours mis au moins 5 ans pour établir un noyau assez solide leur permettant de se positionner parmi les clubs aspirants.

On peut viser et vouloir un succès durable à l’ère du plafond salarial, la réalité c’est qu’une poignée d’équipe est parvenue à l’atteindre à différents degrés depuis 2005.

En fait, il serait probablement beaucoup plus juste – mais pas mal moins vendeur! – de parler de « succès passager ».

Avec un ou deux joueurs générationnels et/ou un noyau du tonnerre, le succès peut durer 5, 10, voire 15 ans. Mais il semble utopique de penser que cela peut durer beaucoup plus longtemps, et ce, pour des raisons assez évidentes :

1) Les joueurs vedettes qui gagnent des Coupes Stanley commandent des salaires astronomiques.

2) Les joueurs de soutien des équipes gagnantes visent et obtiennent souvent des contrats déraisonnables et plusieurs doivent alors changer d’adresse.

3) Pendant les années de succès, ces mêmes équipes ne repêchent pas très souvent en première ronde ou alors en toute fin de celle-ci. Ils doivent alors s’en remettre à leur choix de 2e ronde, parfois même 3e ronde, pour ajouter du sang neuf à leur banque d’espoirs. Or, on sait tous que les probabilités de voir de telles sélections atteindre la LNH sont minimes à comparer aux joueurs choisis dans le top 15.

Une fois qu’un noyau gagnant est en place, il n’existe que très peu de moyens de se sortir de cette « spirale vicieuse » du succès.

Au mieux on peut théoriquement y survivre et s’en accommoder en réunissant ces conditions :

1) Vos recruteurs amateurs doivent être en mesure de frapper des coups de circuit malgré des rangs de sélection désavantageux et votre système de développement doit assurer le reste.

Brayden Point choisi au 79e rang en 2014 : un bel exemple de joueur qui fait « durer » le succès… 

2) Vos recruteurs professionnels doivent trouver des perles rares pouvant s’ajouter ou complémenter le noyau de l’équipe à prix modique, soit via le marché des transactions, soit via les joueurs autonomes.

3) Le DG de l’équipe doit à tout prix éviter de surpayer des joueurs improductifs et se retrouver avec des mauvais contrats. Chaque dollar investi doit être un pas de plus vers la Coupe Stanley, et jamais l’inverse. À ma connaissance, tous les clubs gagnants depuis l’instauration du plafond salarial en 2005 ont généralement su éviter les mauvais contrats.

4) Vous devez compter sur des vedettes affables, de très grands leaders, comme Brodeur, Crosby, Stamkos, qui accepteront souvent quelques millions de moins par saisons afin d’augmenter les chances de victoire de leur formation respective.

Mais quand on considère comment il peut être difficile de réunir ces conditions gagnantes d’année en année, surtout pour les équipes faisant partie du « commun des mortels », on comprend mieux pourquoi il est peut-être plus raisonnable de parler modestement de « fenêtre d’opportunité ».

Cela dit, avant de penser à l’ouverture de cette fameuse fenêtre à Montréal, encore faut-il la construire et l’installer!

On verra ensuite si la firme Gorton-Hughes en mettra une assez solide en place et s’ils l’entretiendront suffisamment bien pour qu’elle puisse être… durable.

Connor Bedard et quelques autres coups de circuit ne nuiraient pas à l’exercice…

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