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Gros revirement chez l’Avalanche? | Début du déclin pour le CH? | En rafale

L’Avalanche du Colorado et Patrick Roy ont subi, vendredi soir, une septième défaite en dix matchs cette saison.

Selon une source bien au fait du dossier, Roy aurait déjà pris la décision de quitter l’Avalanche de son propre chef si son équipe devait rater les séries pour une deuxième saison d’affilée. On ne peut évidemment jamais être certain à 100% de la véracité des infos d’une source et Roy peut toujours changer d’idée en cours de route mais cette source est assez solide pour que cette info vaille la peine d’être mentionnée. Car si ça se produisait, cela causerait une énorme surprise à travers la LNH.

Comme son patron, subalterne, partenaire et ancien coéquipier Joe Sakic, Roy est une légende vivante à Denver. Deux des trois membres de la Sainte-Trinité de l’Avalanche (le 3e étant Peter Forsberg), leur réunion apportait, en plus de leur expérience et leurs multiples bagues de la Coupe Stanley (demandez à Jeremy Roenick), un vent d’espoir et d’optimisme. Optimisme intensifié par la présence de ce qui semblait être un jeune noyau extrêmement prometteur: Landeskog, MacKinnon, Duchene et O’Reilly. Donc savoir que moins deux ans après les débuts de Roy ce dernier pourrait déjà repartir la queue entre les deux jambes est pour le moins renversant. D’autant plus renversant qu’on connaît le côté fonceur et compétiteur légendaire de Roy.

Se pourrait-il que, comme l’effet électrochoc qu’il a sur ses joueurs, sa motivation s’estompe une fois le rush initial passé (comme ce fut le cas à Québec, où il a gagné la Coupe Memorial à sa première saison, puis plus rien par la suite)? Cette même source dit que oui. Elle ajoute également que Roy refuse catégoriquement d’accorder la moindre valeur aux statistiques avancées, ce que semble confirmer la présence de l’Avalanche au tout dernier rang de la ligue au chapitre des tentatives de tir pour vs contre (CorsiF%):

Ces deux dernières affirmations sont moins étonnantes car Roy semble être un entraîneur de la vieille école, un type qui préfère le dur labeur aux X et O. Un meilleur motivateur que stratège, qui excelle lorsque vient le temps de sortir ue équipe de la cave mais que l’équipe doit remplacer une fois cette lourde tâche accomplie afin de passer au prochain niveau. Bref, ce que j’écrivais sur Michel Therrien le mois dernier (Therrien 2.0 étant plus que ça, quand on creuse un peu). Le type d’entraîneur qui coule la fondation d’une équipe championne mais ne recevra pas de crédit pour le produit fini.

Cela dit, Roy ne mérite pas tout le blâme pour les insuccès de son équipe, loin de là. La médiocrité dans laquelle pateauge cette formation (hormis la saison 2013-14, qui coïncida, tiens donc, avec l’arrivée de Roy) date de bien avant son embauche: depuis la saison 2006-07, l’Avalanche a raté les séries à six reprises et des trois années lors desquelles elle y a pris part, elle dépassa le premier tour une seule fois.

Il faudrait peut-être se rendre à l’évidence que Sakic et Roy ont hérité d’une mauvaise équipe de hockey, d’où le congédiement (ou tablettage dans le cas de Greg Sherman) de leurs prédécesseurs et Sakic n’a pas eu assez de temps, en seulement deux ans, pour fournir à son entraîneur de meilleurs outils. Car outre le top-3 offensif formé de Gabriel Landeskog, Nathan MacKinnon et Matt Duchene, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent: un top-6 complété par deux vétérans en fin de carrière (Iginla et Tanguay) et un joueur borderline LNH (Skille), un bottom-6 composé d’un 3e centre de qualité (Soderberg) et une poignée de joueurs pratiquement interchangeables ainsi que d’une brigade défensive poreuse et peu profonde dont le meilleur défenseur (Johnson) serait #2 ou #3 pour bien des équipes, le deuxième, purement offensif, est une passoire dans sa zone (Barrie) et le 3e est lui aussi vieillissant (Beauchemin). Le jeune Nikita Zadorov devrait d’ici quelques années être un défenseur digne d’une première paire mais pour l’instant, la ligne bleue des Avs est plutôt dégarnie.

Ajoutez à cela un gardien fréquemment blessé et aussi constant que le prix de l’essence en Semyon Varlamov et vous avez là une équipe au talent très limité qui ne peut aspirer à des miracles et ce, peu importe qui la dirige. Ça me fait penser à une certaine organisation albertaine, moi…

En fait, le miracle, c’est Roy qui l’a accompli à sa première saison. Et ça, il faudra s’en souvenir tout autant que de ses torts lorsque l’Avalanche sera à nouveau exclue des séries au printemps prochain et le temps venu de trouver des coupables.

En rafale
– Déclin considérable à venir pour le CH?

Bien qu’il était évident que le Canadien n’allait pas gagner tous ses matchs cette saison, nous sommes-nous emballés avec son départ-canon au point de nous faire des attentes démesurées? Son pourcentage de tirs convertis en buts anormalement élevé et presque impossible à maintenir semble indiquer que oui, qu’un déclin offensif est inévitable et que les deux récents revers subis aux mains des Canucks et Oilers représentent peut-être le début de ce déclin plutôt qu’une simple erreur de parcours:

Un PDO normal étant de 100 et le pourcentage d’arrêts du CH à peine plus élevé que celui que devrait afficher Price à la fin de la saison, c’est forcément une baisse d’offensive qui viendra équilibrer le tout. Après un premier bloc de dix matchs faste en offensive, les problèmes en attaque passés du CH referont-ils surface?

– Résumé du voyage dans l’Ouest Canadien du Canadien :

– Privés de John Tavares parce qu’il était malade, les Islanders se sont inclinés en fusillade par la marque de 3 à 2 face aux Devils, cet après-midi :

– John Moore et Bobby Farnham ont ouvert la marque en première période, les Isles ont répliqué en deuxième et Mike Cammalleri, qui a un flair pour les gros buts, a procuré la victoire aux siens :

– Le trio que forment McDavid, Yakupov et Pouliot, l’un des meilleurs de la LNH: LIEN

– Tomas Plekanec, l’homme qui ne vieillit pas :

#ColRouléDeJouvence #LittleGirlForever

– L’avantage numérique du CH peut être dangereux, comme le démontre cette analyse du but marquée par Beaulieu contre les Flames : LIEN

– Price, Subban, Galchenyuk et compagnie ont rendu un p’tit gars heureux, hier :

– Vladimir Tararenko, blessé, ratera le match de ce soir :

– Mais Jake Allen, lui, sera au rendez-vous :

– À quel point les Flames, les Ducks et les Blue Jackets sont-ils dans le trouble?

Disons seulement qu’à moins d’une remontée presque miraculeuse d’ici Thanksgiving, les trois formations peuvent commencer à élaborer leur plan de match en vue du trade deadline. #Vendeurs

– Brad Marchand ne sera pas suspendu pour son embelishment coup par derrière à l’endroit de Dmitry Kulikov :

– L’explication au mauvais début de saison de Sidney Crosby :

– Les mouvements de personnel de cet été rapportent déjà aux Stars : LIEN

Cette équipe est à un défenseur top-2 ou 3 d’être une sérieuse prétendante à la Coupe. #Emelin? #Wideman? #JackJohnson? #Fowler?

– Top-10 des chandails de hockey autour du globe évoquant le plus l’Halloween : LIEN

Curieusement, cette horreur n’y figure pas:

– Tyler Bertuzzi, le neveu de vous savez qui, a été suspendu par la AHL :

Coudonc, ça vient avec le nom de famille ou quoi?

– Selon Mike Brophy, les jeunes joueurs bénéficieraient de la disparition graduelle des hommes forts :

– Le Hamburglar continue de laisser son empreinte :

– Quelle équipe, lorsque sur la route, est la plus dispendieuse à voir jouer? LIEN #PasLeCH #PasLesDevilsNonPlus

– Paraît qu’Alex Ovechkin, déguisé en Batman, se trouve sur cette photo…

Vous le voyez, vous?

– Les jumelles Bouchard fêtent l’Halloween… :

Je pense m’exprimer au nom de la majorité de la gent masculine en disant ceci:

Et il ne s’agit pas ici de l’originalité des costumes…

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

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