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Grant McCagg compare Dalibor Dvorsky à Patrice Bergeron et ne le voit pas sortir du top 5

Dalibor Dvorsky est l’un des noms les plus populaires à Montréal, en ce moment, chez ceux qui surveillent les espoirs disponibles au rang de sélection du Canadien lors du prochain repêchage.

Alors que le Slovaque domine aux championnats U18, plusieurs observateurs commencent à se dire à l’aise avec la potentielle sélection de Dvorsky, si jamais le Canadien ne gagne pas la loterie.

Celui qui en parle le plus est certainement l’analyste polarisant Grant McCagg. Depuis quelques jours, McCagg ne cesse de vanter le jeune joueur de centre. Et considérant qu’il ne fait pas l’unanimité, ça attire les passions dans la communauté Twitter du CH.

Sa comparaison entre Dvorsky et Patrice Bergeron fait d’ailleurs le tour des réseaux sociaux, présentement. Selon lui, Dvorsky est le meilleur espoir défensif depuis Patrice Bergeron en 2003.

Ici, il est nécessaire de préciser que Patrice Bergeron n’était pas un espoir de premier plan et qu’il a été sélectionné au 45e rang du repêchage. Il a tout de même fait le saut immédiatement dans la LNH, démontrant justement de belles aptitudes défensives dès l’âge de 18 ans.

On comprend tout de même son point, quoique peut-être quelque peu exagéré. Son jeu défensif est certainement impressionnant.

«Il n’y a pas de faille dans son jeu. Il est gros, il est fort, il sera un power forward au centre. […] J’ai parlé à plusieurs recruteurs et certains croient que son plancher est d’être un centre de deuxième trio. Qu’il est garanti qu’il jouera sur un deuxième trio. On n’entend pas souvent ça. À ce point-ci, je ne le vois pas sortir du top 5 au repêchage.»

-Grant McCagg

Avec 11 points en 5 matchs chez les U18, il démontre présentement sur un court échantillon qu’il peut être le point focal d’une attaque. Or, on doit absolument mettre de l’emphase sur le petit échantillon et le contexte. Ce tournoi ne décidera pas la carrière de Dvorsky.

Bien qu’il se laisse tranquillement convaincre par l’idée d’un Dvorsky à Montréal, Brian Wilde applique les freins en comparant le Slovaque à Leo Carlsson, qui a de meilleurs chiffres en première division suédoise que Dvorsky en deuxième division suédoise.

McCagg, lui, a une confiance démesurée envers le talent offensif de Dvorsky, lui assurant plus de 53 points en une saison durant sa carrière.

Est-ce que la saveur slovaque saura convaincre des dirigeants qui ont jeté leur dévolu sur Slafskovsky et Mesar en première ronde, l’an dernier. Est-ce que les lents débuts de Slaf refroidiront le Canadien, considérant les ressemblances en termes de production européenne?

À suivre. Pour l’instant, on mange du popcorn en regardant les gens s’obstiner sur Twitter.

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