Au cours de la conférence de presse offerte par Geoff Molson aux médias montréalais, on a appris que la structure du Canadien allait changer. Deux hommes (Jeff Gorton et un DG francophone) vont maintenant diriger le Canadien dans le rôle jadis occupé par Marc Bergevin.
Évidemment, cela pourrait être porteur de grands changements. Qui restera chez les joueurs? Qui partira? Reconstruction ou pas?
Et bien sûr, si on parle des joueurs, on doit aussi parler des entraîneurs, dont Dominique Ducharme. Est-ce que le coach de la formation perdra son emploi maintenant? Dans les prochaines semaines? À la fin de l’année? Restera en poste?
Questionné sur le sujet, Molson a déclaré qu’il n’allait pas commenter. « Je ne prends pas les décisions pour les entraîneurs », de dire le proprio.
“I don’t make the coaching decision” – Molson en réponse à savoir s’il donne un vote de confiance à Ducharme. Ne paniquez pas c’est juste normal
— Marc-André Perreault (@MA_PerreaultTVA) November 29, 2021
Je suppose qu’il a quand même eu son mot à dire quand le départ de Claude Julien (qui gagne encore cinq millions de dollars par année) a forcé Marc Bergevin à payer un autre entraîneur.
Ultimement, comme le dit Marc-André Perreault, il n’est pas anormal de voir le proprio tenir de tels propos. Pourquoi?
Il a ajouté qu’il était présentement l’entraîneur du CH, mais ça ne fait pas de cette déclaration-là un vote de confiance après avoir affirmé que la décision n’était pas la sienne à prendre.
Full quote on Dominique Ducharme's job security from #Habs Geoff Molson: "I don’t make the coaching decisions. I haven’t even discussed that with them; as far as I’m concerned he’s the coach and he’s staying there"
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) November 29, 2021
Payer un autre entraîneur (Julien est encore sur le payroll du Canadien) serait un engagement pour lequel Molson aurait son mot à dire, on s’entend. Par contre, ce sera entre les mains des nouveaux dirigeants.
Et comme le Canadien n’a pas de DG encore, on peut penser que son travail est assuré jusqu’au moment où un francophone sera assis dans l’ancienne chaise de Marc Bergevin.