Voilà une nouvelle assez différente de celles dont j’ai l’habitude de traiter normalement : le propriétaire du Canadien de Montréal, Geoff Molson, est venu en aide à un pilote d’avion qui s’est écrasé samedi sur le lac Massawippi à North Hatley, en Estrie.
Oui, vous avez bien lu.
Molson était dans son bateau lorsque le petit avion s’est écrasé dans l’eau vers 11 heures du matin. Le proprio du Canadien a rejoint le pilote qui avait réussi à ramper hors de l’avion alors qu’il coulait. Molson l’a donc aidé à monter dans son bateau et l’a emmené aux ambulanciers, qui avaient déjà été appelés sur les lieux.
Imaginez, ce n’est pas tous les jours où on a l’occasion de rencontrer un membre du Canadien de Montréal… Cet homme a eu la chance de le faire, sauf que c’est probablement dans des circonstances différentes qu’il l’aurait souhaité.
Gabriel Chartier, le pilote en question, a évidemment apprécier le geste apporté par Molson :
Je vais vous dire une chose, je suis choyé. C’est Geoff Molson qui est venu me chercher. – Gabriel Chartier
Sauf que…
En fait, je ne m’en suis même pas rendu compte sur le coup. Ce sont les pompiers de North Hatley, une fois rendu sur le rivage, qui m’ont dit: «As-tu vu qui est allé te chercher?” C’est là que j’ai vu Geoff. Un gars très simple et vraiment gentil. – Gabriel Chartier
À noter que le pilote a assuré aux médias qu’il n’a jamais craint pour sa vie.
Ça ne doit pas être le genre de gars qu’on remercie en lui donnant une bouteille de vin à 20$. – Gabriel Chartier
C’est l’intention qui compte, comme on dit.
Geoff Molson fait son bon samaritain – #JDM https://t.co/kmSyNdewL2
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) September 13, 2020
Pour sa part, Geoff Molson a été invité à livrer ses commentaires par le Journal de Montréal. Homme assez réservé, Molson a décliné l’invitation. Il a même mentionné à un représentant de l’équipe qu’il ne souhaitait pas en faire de plats, et qu’il a tout simplement fait son devoir de citoyen en agissant ainsi.
Je ne veux pas en faire une grosse histoire. – Geoff Molson
Quand même assez fou, cette histoire-là. Non?