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Geoff Molson : l’histoire d’un orgueilleux

Maudit que ça va mal, à Montréal. On aura beau traiter les problèmes de l’équipe en long et en large, il y en aura toujours un qui apparaît et qui demande une bonne réflexion.

Le sujet d’analyse du jour a semblé être le rôle de Geoff Molson avec le Canadien de Montréal, alors que le propriétaire et président de l’équipe semble exercer, selon plusieurs observateurs, une influence négative sur l’organisation qui doit à tout prix cesser pour le bien de celle-ci.

Un nouveau président?

De l’avis de Grant McCagg, la solution idéale serait d’engager un nouveau président.

Comme le démontre l’histoire, le début d’un processus de reconstruction passe très souvent par un nouveau président.

Après 41 ans de médiocrité avec Bill Wirtz à la barre de l’équipe, les Blackhawks ont connu un renouveau assez évident lorsque ce dernier est décédé et que son fils a engagé un nouveau président.

Depuis ce jour, les Hawks ont remporté 3 Coupes Stanley et sont sans contredit une des deux meilleures équipes des dix dernières années.

Le point tournant des Maple Leafs a quant à lui été l’embauche de Brendan Shanahan, qui a mené l’équipe vers la fin de sa médiocrité.

L’arrivée de John Davidson à Columbus a quant à elle propulsé l’équipe vers un statut de prétendant…

Vous comprenez?

Lorsque le propriétaire contrôle le porte-feuille, il aura plus de difficulté à renvoyer ses employés qui ont des contrats à long terme, comme le témoigne à la perfection la gestion du dossier Therrien, et maintenant, de Marc Bergevin.

Geoff Molson est trop attaché à son personnel, ce qui nous mène à notre deuxième point.

Une véritable clique à démanteler

Philippe Cantin a quant à lui fortement critiqué l’organisation, dans le cadre de sa dernière chronique. C’est ici qu’est abordée la plus grande faille.

Il blâme notamment l’orgueil incroyable de leur petite clique, composée de Molson, Bergevin, Timmins et Julien (jadis Therrien) qui nuit énormément au Canadien.

Bergevin et Molson pensent tellement de la même manière qu’ils ont peur de s’entourer de gens qui pensent différemment, ce qui nuit à leur travail. Le propriétaire du Tricolore a une telle admiration pour son directeur général qu’il n’ose pas critiquer ces gestes.

Il n’est pas normal qu’il ait été satisfait d’un été où son équipe a perdu les services d’Andrei Markov, Alexander Radulov, Alexei Emelin et Nathan Beaulieu pour quelques bâtons de hockey.

N’importe quel président se serait dit déçu.

L’orgueil que ces hommes ont les pousse à essayer sans cesse les mêmes choses, ce qui empêche une chose très importante : l’adaptation à la nouvelle Ligue Nationale.

Tant qu’ils n’admettront pas qu’ils prennent la mauvaise direction, l’équipe va continuer de s’effondrer.

Ah, qu’est-ce que l’orgueil peut faire à un homme.

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