Depuis qu’il a été confirmé que le Canadien détient la 15e sélection du prochain repêchage, les experts tentent d’analyser quel joueur a le plus de chances d’être repêché par le Tricolore, en juin. Le mois de mai tire toutefois à sa fin et nous avons encore de la difficulté à pointer un espoir du doigt.
C’est que si Marc Bergevin souhaite mettre la main sur un défenseur gaucher, ça pourrait être difficile. Cam York, Phillip Broberg et Thomas Harley sont tous projetés pour être sélectionnés avant le quinzième échelon et par la suite, ça se complique. Le consensus semble devenir de plus en plus clair : ce n’est pas la meilleure année pour repêcher un arrière à la mi-chemin du premier tour.
(Crédit: USA Hockey’s NTDP)
Bien qu’il y ait un besoin évident à la ligne bleue, à Montréal, il faut toutefois prendre ceci en compte : un joueur repêché 15e ne jouera pas dans la LNH l’an prochain et pourrait ne pas s’imposer avec le grand club avant le début de la saison 2021-2022. Les besoins à court terme ne doivent donc pas être adressés par le repêchage, mais plutôt par la voie d’une transaction ou d’une signature.
On en vient donc à une réflexion. Dans trois ou quatre ans, lorsque certains attaquants auront besoin d’être payés, n’aura-t-on pas besoin de jeunes hommes qui sont prêts à jouer pour un salaire moindre?
En fin de compte, miser sur un attaquant pourrait être la bonne décision, pour le Tricolore.
Et si Ryan Suzuki s’amenait à Montréal? Il a les mêmes talents que son frère, mais est un meilleur fabricant de jeu. La famille Suzuki a bien élevé ses enfants et aucun des deux jeunes hommes ne semble en voie d’avoir un problème d’attitude dans un vestiaire. Évidemment, il y a d’autres options, chez les attaquants ; mais un élément de familiarité pourrait pousser les dépisteurs du Tricolore à sélectionner Ryan.
Pour en savoir plus sur ce dernier, consultez le profil rédigé par mon collègue Christian Matte.