Il n’y a pas tellement longtemps, une source régulière avec qui je jacasse de façon hebdomadaire m’indiquait ceci : Jeff, McCarron n’a pas fait le travail lors de ses moments à Montréal, mais une chose demeure certaine, il est bon en TA dans la Ligue américaine et c’est ardu de l’affronter. Il joue « tough », il est « mean », il donne des petits coups par en arrière, il sait se battre et presque personne ne désire l’affronter.
Is it time for the #Habs to part ways with Michael McCarron or should they tender him a qualifying offer this summer? https://t.co/sNEeoL0RKw
— HabsWorld.net (@habsworld_net) May 29, 2019
Je ne peux pas me permettre de le juger puisque je ne l’ai pas observé de façon régulière dans les rangs mineurs. Toutefois, une chose est claire comme de l’eau qui coule sur les rochers : lors de ses 69 joutes dans le show, il n’a pas eu très très souvent ce type d’étoffe. Même s’il est un choix de premier tour, il doit comprendre qu’il n’est pas réellement un choix de haut niveau, qu’il est un gars de quatrième trio (dans la LNH) qui brasse et qui intimide l’adversaire. Il ne doit pas déroger de son style parce qu’il a été sélectionné au 1er tour en 2013.
On me dit également que le grand gaillard a modifié son attitude, son approche et qu’il est moins « cocky ». Disons qu’un entraîneur-chef de la trempe de Joël Bouchard y est certes pour beaucoup, lui qui peut transformer un joueur rapidement… si celui-ci embarque dans l’intensité de Bouchard. Ça semble être le cas pour celui qui a récolté 21 points en 32 rencontres dans l’uniforme du Rocket de Laval.
Bref, à 24 ans, il doit se « trouver » et vite puisque le temps lui court après. Actuellement, il se retrouve sur la liste des agents libres avec restriction du Canadien et plusieurs doutent que celui-ci revienne pour une autre campagne au sein de l’organisation. Par contre, il est important de retenir qu’il a progressé sous les ordres de Bouchard (avant sa blessure à l’épaule gauche), ce qui n’est pas négligeable.