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Extension pour MacKenzie Weegar à Calgary : les Flames ont remporté la transaction Tkachuk-Huberdeau

Cet été, une véritable bombe a explosé dans la LNH lorsque les Panthers ont échangé Jonathan Huberdeau et MacKenzie Weegar aux Flames de Calgary en retour de Matthew Tkachuk.

On savait que Tkachuk, qui est Américain, ne voulait plus vraiment jouer au Canada. Lorsque Johnny Gaudreau a décidé de quitter l’équipe pour aller s’installer en Ohio après avoir signé un contrat monstrueux avec les Blue Jackets, il semblait clair comme de l’eau de roche que Tkachuk allait être le prochain à partir.

Et, c’est arrivé quelques jours plus tard.

Au départ, on se disait que les Panthers avaient gagné la transaction haut la main puisque quelques heures après la transaction, on apprenait que l’Américain avait signé une prolongation de contrat de huit ans, qui allait le lier à l’équipe jusqu’à la saison 2029-2030.

Or, le fait que Huberdeau et Weegar en étaient tous deux à leur dernière année de contrat a également joué dans la balance. Mais…

Pas si vite.

À leur arrivée à Calgary, Weegar et Huberdeau n’avaient pas pour autant fermé la porte à signer une entente afin de rester avec les Flames. Et c’est exactement ce qui s’est produit.

Le Québécois a été le premier à parapher un nouveau contrat (8 ans / 84 M$) à Calgary, et voilà que Weegar a décidé de faire pareil.

Le contrat d’une durée de huit ans lui rapportera 6.25 M$ annuellement à partir de la saison 2023-2024 et se terminera en 2030-2031.

Il s’agit d’une belle augmentation de salaire pour lui, puisqu’il gagne 3.25 M$ cette année.

Après avoir pris un pas de recule, je crois pouvoir être en mesure d’affirmer que ce sont les Flames qui ont gagné l’échange au final.

De un, puisqu’ils ont obtenu deux excellents joueurs en retour d’un gars qui ne voulait plus jouer là.

De deux, puisque la venue d’Huberdeau et de Weegar a incité Nazem Kadri à signer un contrat monstre avec l’équipe.

Aujourd’hui, les Flames sont possiblement une meilleure équipe qu’à pareille date l’an dernier. C’est ce que croit Jacob Markstrom, d’ailleurs.

On ne peut qu’applaudir le travail réalisé par Brad Treliving dans les derniers mois, donc. Si les Flames connaissent du succès comme ils sont censés le faire cette année, attendons-nous à ce que le nom du DG soit parmi les finalistes au titre de directeur général de l’année dans la LNH.

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