betgrw

Evgeni Malkin a été malheureux, loin de sa femme et de son fils

Evgeni Malkin n’est pas le joueur le plus expressif, autant dans le vestiaire que dans les médias. Par conséquent, nous savons à quoi s’en tenir de lui sur la patinoire, mais il est facile de perdre de vue le côté de sa vie que personne ne voit, soit sa vie personnelle/familiale.

Durant une saison de plus de 60 matchs, il n’était jamais arrivé qu’il inscrive moins de 23 buts. En 2018-2019, il a marqué 21 buts en 68 matchs, l’une de ses pires moyennes de production en carrière au niveau des buts marqués.

Suite à une saison difficile au terme de laquelle son équipe aura été balayée au premier tour, il a décidé de s’ouvrir dans une entrevue avec The Athletic. Dans celle-ci, on comprend un peu mieux sa situation et qu’est-ce qui fait en sorte que son moral n’est peut-être pas toujours à 100%.

Il mentionne notamment qu’il a perdu sa confiance et qu’il a commencé à trop réfléchir à propos de son jeu. Il croit que c’était sa pire saison en carrière et juge que c’est entièrement de sa faute. Par contre, rappelons-nous que plusieurs sources ont mentionné que Malkin souhaitait quitter Pittsburgh siu Kessel était de retour.

«Ces sources disent aussi que Malkin croyait que Kessel était satisfait par deux championnats et qu’il était maintenant intéressé par ses statistiques personnelles. Malkin était inquiet qu’il soit vu de la même façon s’il restait son ailier.»

Par contre, du côté de sa vie privée, Malkin a été un homme malheureux, souvent séparé de sa famille. Évidemment, un joueur de hockey doit vivre avec cette réalité puisqu’il est souvent sur la route, mais sa femme Anna ainsi que son fils Nikita ont passé beaucoup de temps en Russie alors qu’elle travaillait à la télévision là-bas. Sa famille y a passé Noël et le Jour de l’An, malheureusement. Ils ont également passé beaucoup de temps à la propriété de Miami de Malkin, en hiver.

Sergei Gonchar, que Evgeni qualifie de membre de sa famille, passait de moins en moins de temps à Pittsburgh et il s’est retrouvé très seul.

«Je pense que je suis souvent seul à penser à moi-même. Ma femme est fâchée contre moi, car je ne suis pas encore ouvert à elle. Nous sommes ensemble depuis cinq ans, mais souvent je ne lui parle pas de mes problèmes.»

Il mentionne qu’il n’est pas lui-même à Pittsburgh et avec les Penguins. Il a même commencé à trouver la ville de moins en moins plaisante, alors qu’il l’adorait, à la base, en raison de la mentalité col-bleu de la petite métropole, qui ressemble à celle de Magnitogorsk. Il enviait même les grandes villes.

Il explique qu’il veut être un plus grand leader dans le vestiaire mais qu’il a de la difficulté à le faire, car il croit que son anglais est mauvais. C’est l’une des raisons pour lesquelles il ne se sent toujours pas comme chez lui, en Amérique du Nord.

Voilà donc une petite parcelle du «vrai Geno», qui se cache depuis des années.

PLUS DE NOUVELLES