Été de Kent Hughes : Nick Suzuki est emballé du retour de Sean Monahan à Montréal

Je suis un fan. Oui, de Nick Suzuki.

Mais encore plus de Katherine Harvey-Pinard. La journaliste de La Presse est constamment en position de grand écart (au figuré, bien sûr !) entre son frère, Rafaël Harvey-Pinard, et son travail de journaliste sportive qui couvre le Canadien de Montréal, entre autres.

Je lui lève mon chapeau, vraiment !

Un peu plus tôt aujourd’hui, elle a pondu un papier dans lequel elle dévoile les grandes lignes d’un entretien qu’elle a eu la chance d’avoir avec le capitaine du Canadien. Tout jeune du haut de ses 24 ans, c’est une pression énorme qui l’attend chaque soir quand il saute sur la glace. Il doit performer et être un meneur d’hommes d’exception. Pas facile comme mandat, j’en suis sûr. Mais on s’entend tous que jusqu’à maintenant, si ce n’est pas un sans-faute, ce n’en est vraiment pas très loin. En fait, je ne vois pas concrètement de tache à son dossier. Dans le fond, je me garde juste une petite porte de sortie au cas où quelque chose m’aurait échappé à travers son capitanat.

La pression a beau être énorme quand il saute sur la surface glacée, ça ne semble pas être encore assez pour lui.

L’ambassadeur de la Fondation Asista, depuis un an, veut en faire encore plus et ne pas être cantonné uniquement à son job de joueur de hockey.

C’est réellement à son honneur !

Voici comment il formule cette volonté :

« Je veux aller dans la communauté et que les gens me voient, apprennent à me connaître loin de la patinoire. Aider les enfants et les gens dans le besoin, c’est important pour moi. » – Nick Suzuki

Mais au-delà du rôle de capitaine du Tricolore, ce qui a retenu mon attention dans cet article, c’est le segment où l’ancien choix de première ronde des Golden Knights de Vegas parle des mouvements de personnel effectués par Kent Hughes durant l’été.

Assumer du leadership n’est pas un problème pour lui, mais il regrette le départ de Joel Edmundson, maintenant avec les Capitals de Washington.

« Il y a des gars qui devront prendre plus de place, de nouveaux leaders vont émerger. C’est comme ça que ça marche quand tu perds des gars comme lui. » – Nick Suzuki

De l’autre côté, il dit être heureux du retour de Sean Monahan. L’ancienne gloire des Flames de Calgary en a vu d’autres dans sa carrière et son expérience ne sera pas de trop pour épauler le numéro quatorze en attendant que d’autres jeunes prennent plus de place dans le vestiaire.

La question désormais, c’est de savoir si Monny va jouer plus que les 25 matchs de la dernière saison. Avoir du leadership c’est bien, mais du haut de la passerelle en étant blessé à long terme, ça mine un peu l’impact que tu peux avoir.

Heureusement, il semblerait, selon Bob Hartley, que le sixième choix au total de l’encan 2013 serait dans sa meilleure forme depuis très longtemps. En effet, son ancien entraîneur-chef à Calgary affirme avoir discuté avec lui dans les derniers jours et le vétéran de 28 ans lui aurait fait cette révélation.

C’est en soi une excellente nouvelle, autant pour le leadership dans la chambre que pour l’allure de l’équipe sur la glace.

S’il réitère ses performances de la dernière saison, soit 17 points en 25 rencontres, il afficherait une production tournant dans les environs des 56 points. Dans une équipe qui n’a compté que sur un seul pointeur au-dessus de la barre de 60 la saison dernière (devinez qui!), ça peut faire une méchante différence.

J’espère que le nouveau thérapeute du CH saura faire des miracles, car le Canadien ne peut pas se permettre de crouler sous les blessures à nouveau. Pour progresser, il faut jouer. Éviter l’infirmerie est une excellente façon d’y arriver. Je me surprends d’être capable d’autant de véracité en si peu de mots. Haha

Tout ça pour dire qu’un Sean Monahan en santé, c’est une meilleure équipe sur la glace et un leadership plus fort pour instaurer la culture d’organisation dont rêvent Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton.

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