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Erik Gustafsson aurait pu rejoindre le Canadien en 2015

Depuis qu’il est arrivé à Montréal, Erik Gustafsson démontre que malgré certaines lacunes au niveau de son jeu défensif, il est très bon sur le plan offensif. Après tout, il demeure dans la formation pour agir comme spécialiste en avantage numérique, pas pour ses quelques minutes à 5 contre 5.

Ce qui semblait être une acquisition très douteuse de la part de Marc Bergevin (j’en conviens, je ne l’aimais vraiment pas durant la saison régulière) s’avère toutefois être bien meilleure qu’on pouvait le croire. Quand on considère qu’il a coûté un choix de septième ronde et que le CH ne paie que la moitié de son salaire, on constate que le prix est intéressant pour ce qu’il a apporté.

D’ailleurs, sachez que le Canadien a une fiche de 10-1-1 avec Gustafsson dans la formation en séries.

Or, le défenseur suédois aurait pu s’amener en ville bien avant la date limite des transactions 2021. En fait, il aurait pu être membre de l’organisation du Canadien dès 2015.

C’est ce que rapporte Arpon Basu dans ce texte.

En 2015, le Canadien avait l’œil sur deux joueurs européens qu’il souhaitait greffer à son bassin de joueurs : Gustafsson et Artemi Panarin. On se souviendra que Panarin était passé bien près de rejoindre le Canadien (Marc Bergevin était convaincu que c’était dans la poche), mais en fin de compte, le Russe a rejoint les Blackhawks de Chicago.

Gustafsson a lui aussi signé un pacte avec la formation de l’Illinois.

À l’époque, Bergevin espérait trouver en Gustafsson, qui évoluait alors avec le Frölunda HC en première division suédoise, un joueur de profondeur qui avait la capacité de jouer en avantage numérique avec Andrei Markov et P.K. Subban.

Remplacez « Andrei Markov et P.K. Subban » par « Shea Weber et Jeff Petry » et on voit que Gustafsson s’est amené en 2021 avec un rôle semblable à celui qu’on voulait lui offrir il y a six ans.

En fin de compte, le défenseur a fait sa niche à Chicago, où il a notamment atteint le plateau des 60 points en une saison (2018-19). Il n’a jamais passé proche de retrouver ce pallier, mais reste qu’il est capable d’aider une équipe quand il est sur la glace en avantage numérique.

Il est peut-être arrivé six ans en retard, mais au moins, il est arrivé. Maintenant, Gustafsson a la chance de remporter une Coupe Stanley avec l’équipe à laquelle il a tourné le dos en 2015.

Et si ça arrive, tout ça lui sera pardonné, j’en suis convaincu.

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