Éric Gélinas aspire à faire taire les critiques à son sujet

Parmi les cas les plus intéressants à suivre au cours du calendrier préparatoire qui prendra son envol ce soir, on y compte le dossier d’Éric Gélinas, qui tentera de se mériter une place au sein de l’alignement partant de Claude Julien. L’aspect physique qu’il a amené à la joute d’hier après-midi est considérable et l’entraîneur-chef a fort probablement aussi fait cette observation

Il ne fait aucun doute que Gélinas a du talent à l’intérieur de lui : il l’avait prouvé dès le début de sa carrière professionnelle, au New Jersey, suite à deux saisons assez convaincantes.

Le problème n’est donc évidemment pas majoritairement lié à ses aptitudes sur la glace. Ça accroche  quelque part d’autre, et ce depuis longtemps.

Enrico Ciccone a confié avoir rencontré le défenseur québécois, quelque temps avant le début du camp d’entraînement du Tricolore, pour lui offrir quelques précieux conseils qui devraient lui ouvrir les yeux concernant le réel objectif qu’il devrait avoir.

Pour percer l’alignement du Canadien dans ce qui semble être sa dernière chance de faire sa marque dans la LNH, Ciccone croit que Gélinas devrait porter une attention particulière à son attitude sur la glace, dans le but de faire les taire les rumeurs à propos de son éthique de travail. Selon lui, c’est ce que le Canadien veut réellement voir de lui.

Je lui ai dit «Là, ce que le Canadien veut voir, c’est pas ton lancer, c’est pas tes passes, c’est pas la façon que tu patines. C’est ce que tout ce que la LNH dit de toi (qu’il n’est pas physique, qu’il ne s’implique pas et qu’il s’endort parfois sur la glace), ils veulent voir le contraire.»

L’ancien défenseur mentionne que tout ce que le Canadien attend pour le couper du camp, c’est de constater que les autres avaient raison à propos de Gélinas.

Il a aussi été amené sur la table, lors de l’extrait, que l’ancien de l’Avalanche semblait avoir un problème de confiance hors de la patinoire. Michel Langevin est toutefois intervenu pour préciser qu’un joueur ignoré par 30 équipes de la LNH et qui doit dorénavant prouver sa valeur via un essai sera naturellement en manque de confiance. On ne parle pas d’un cas isolé, mais bien de quelque chose qui ne sort pas du tout de l’ordinaire.

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