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Une équipe confiante malgré une fin de saison plein de pièges

La trève internationale tire tranquillement à sa fin, et les équipes MLS se préparent pour une fin de saison qui pourrait encore réserver des surprises.

Du côté montréalais, on répète depuis plusieurs jours que l’équipe n’a besoin que de 2 points ou d’une défaite du Revolution lors des deux derniers matchs pour se qualifier en séries éliminatoires.

Les joueurs se disent confiants, 2 points en 2 matchs est un objectif très réalisable, surtout pour une équipe qui a récolté 44 points en 32 matchs. Le staff de l’Impact a même déjà lancé la prévente de billets pour les séries…

La confiance est une vertu, et elle devrait bien servir les montréalais, mais attention tout de même à une fin de campagne qui comporte quelques pièges. C’est pas fini tant que c’est pas fini.

Patrice Bernier a affirmé cette semaine que le bleu blanc noir regardait vers le haut plutôt que vers le bas, ce qui est une bonne chose. 5 points devant l’Impact, les cousins ontariens peuvent toujours être dépassés en cette fin de saison advenant deux victoires montréalaises et deux échecs torontois.

Mais il ne faut pas trop compter là-dessus. Le TFC recevra un Chicago Fire éliminé depuis belle lurette pour son dernier match, et les partisans montréalais savent déjà par expérience que Toronto ne s’avoue jamais vaincu face à l’Impact.

On peut d’ailleurs s’attendre à revoir un TFC affamé pour les prochains matchs. L’équipe est sur une mauvaise séquence actuellement, n’ayant pas récolté de victoires à ses 4 derniers matchs, pourtant tous disputé à la maison. Le retour de l’as Sebastian Giovinco dans la formation pourrait fort bien être la bougie d’allumage nécessaire pour chauffer l’une des deux équipes new-yorkaises au haut du classement. Il ne faut pas s’attendre à une équipe torontoise relax, ayant déjà la tête aux séries. Ils viendront pour jouer et pour gagner.

Ce constat met une certaine pression sur les épaules des montréalais. En analysant les différents scénarios, tout ce qui n’implique pas une victoire dimanche prochain au Stade Saputo pourrait s’avérer très dangereux.

Au même moment où le clasico de l’Est canadien s’entamera dimanche, le Revolution jouera pour sa survie à Chicago. Advenant une (fort probable) récolte de 3 points de l’équipe du Massachussets et une possible défaite de l’Impact, tout devrait alors se jouer le 23 octobre au Gillette Stadium, où l’Impact n’aurait d’autres choix que d’aller chercher un résultat.

Évidemment, ce serait possible, c’est même ce que l’équipe a réalisé l’an dernier pour se qualifier en séries. Une victoire in extremis de 1-0 grâce à un magnifique but de Nacho Piatti, mais ce n’est pas chose faite pour autant. Surtout que les Revs sont sur une bonne séquence avec 4 victoires à leurs 6 derniers matchs.

Les mathématiques sont une science dangereuse lorsque vient le temps de parler de probabilités de se qualifier, et l’Impact doit s’assurer de ne pas trop pousser sa chance et surtout de bâtir sur la confiance qu’il a actuellement en battant Toronto dimanche, à la maison.

Un match qui s’annonce palpitant donc, et que même le début de saison du Canadien de Montréal ne relègue pas aux oubliettes, comme en fait foi la 11ème salle comble de la saison déjà annoncée.

Une bonne nouvelle, mais j’ai hâte de voir ce qui arrivera si l’Impact joue en même temps que le Canadien durant les séries… Il devrait y avoir de la place pour plus d’une équipe sportive à Montréal, non?

Le match sera capital pour la fin de saison, mais ce ne sera pas la seule raison de se rendre au Stade dimanche.

Âgés respectivement de 38 et 37 ans, ce pourrait bien être le dernier match de Didier Drogba et de Patrice Bernier dans l’uniforme montréalais à domicile. Les plus optimistes vous diront que l’Impact devrait se rendre loin en séries, ce qui impliquerait d’autres rencontres au Stade Saputo, mais c’est loin d’être certain.

Si le capitaine semble laisser la porte ouverte à un retour l’an prochain, on ne sait toujours pas quels sont les plans de l’équipe à son sujet. Constamment réclamé par les partisans, il a assez souvent réchauffé le banc cette saison et on ne sait pas si le staff voudra s’encombrer d’un capitaine sur le banc pour une autre saison, autant québécois soit-il…

Pour Drogba, le sort en est pas mal jeté. Après sa magnifique fin de saison l’an dernier, on s’attendait à une entrée en matière magistrale cette saison. N’ayant joué que 57% des minutes de l’équipe jusqu’à maintenant, démontrant une intensité moindre et une certaine fatigue physique et mentale à certains moments, il ne fait plus grand doute que la légende ivoirienne quittera Montréal et la MLS suite à cette saison.

Son bilan de carrière viendra en temps et lieu, mais il aura tout de même énormément contribué à l’ascension du soccer ici, et il mérite d’être salué une (peut-être) dernière fois dimanche prochain. Dans quelques années, on se pincera en se rappelant que le Roi Didier évoluait ici, à Montréal, sous nos yeux.

Il reste que le fait qu’il n’ait pas joué tant que ça en 2016 pourrait être bénéfique à l’Impact. Il pourrait retrouver un certain élan, une certaine envie de vaincre et ses jambes fraîches l’aideraient à pousser l’Impact vers la MLS Cup. Qui sait…

DANS L’ABRI
– 
En jetant un autre coup d’oeil au classement, on réalise que si les séries débutaient aujourd’hui, l’Impact serait la seule formation de l’Est à y entrer avec un différentiel négatif, ce qui est rarement une bonne nouvelle.

– Au moins, Evan Bush est sur une bonne séquence.

– On parlait de Bernier et Drogba qui sont vieillissants, seulement 2 des 11 joueurs du XI habituel (s’il existe…) de Mauro Biello ont moins de 30 ans.

– Justement, tôt ou tard, le bleu blanc noir devra se tourner vers sa jeunesse. #Choinière #Tabla #Crépeau

– Dominic Oduro s’est souvent retrouvé malaimé, à Montréal comme partout où il est passé. Il est pourtant diablement efficace, mon texte sur le sujet pour le KAN FC.

– Oyongo est devenu un incontournable avec l’équipe nationale du Cameroun, mais c’est parfois difficile de passer de la MLS à un niveau où certains joueurs évoluent en Premier League…

– Capitaine du TFC et de la sélection américaine, Michael Bradley pourrait imiter son père et faire le saut en Europe l’an prochain.

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ALLONS!

 

 

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