En devenant propriétaire des Penguins, Mario Lemieux a gagné sur toute la ligne

Il y a quelques semaines, on apprenait que Mario Lemieux et son groupe d’investisseurs avaient vendu les Penguins de Pittsburgh au Fenway Sports Group, qui possède notamment les Red Sox (et bien plus), pour la coquette somme de 900 millions $.

Plusieurs se sont arrêtés à l’impressionnant montant (avec raison), mais quand on regarde l’histoire dans son ensemble, force est d’admettre que s’il y en a un qui a gagné sur toute la ligne chez les Penguins dans les 23 dernières années, c’est Lemieux.

Il faut tout d’abord remettre l’histoire en contexte : dans les années 1990, Lemieux est une vedette incontestée dans l’équipe et il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de la LNH. Le problème, c’est que les Pens lui doivent pas moins de 26 millions $, mais les propriétaires sont endettés jusqu’au cou et ils doivent déclarer faillite.

Et c’est à ce moment-là que Lemieux propose de devenir le propriétaire de l’équipe avec un groupe d’investisseurs. Ainsi, sa dette était effacée et il possédait 25 % d’une franchise qui battait de l’aile, certes, mais qui était tout de même une franchise de la LNH.

Pendant son règne de 23 ans, Lemieux a réussi à solidifier l’organisation pour faire d’elle l’une des plus solides dans la LNH. En plus de remporter la Coupe Stanley à trois reprises (il est du même coup devenu la seule personne dans l’histoire de la ligue à remporter le trophée comme joueur et comme propriétaire), il a augmenté le revenu annuel de l’organisation de près de 130 millions $.

Notons également que les Penguins ont également eu un nouvel aréna et de gros contrats de télévision durant la présidence de Lemieux.

Lemieux conservera une petite part de l’équipe, ce qui fait en sorte qu’il ne touchera pas exactement les 360 millions $ qu’il aurait pu obtenir, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un investissement assez profitable.

Lemieux obtient finalement les fruits de son travail, et c’est tout à son honneur.

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