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ÉCJ 2003 : Jordin Tootoo nie son implication

Ancien joueur de la LNH et membre de l’équipe nationale canadienne de hockey junior en 2003, Jordin Tootoo a nié sur Twitter toute implication avec le scandale de présumé viol collectif.

Un total de trois joueurs ont maintenant agi ainsi. On parle de Tootoo, mais également Carlo Colaiacovo (désormais animateur de radio) et Pierre-Alexandre Parenteau, un ancien joueur du Canadien de Montréal.

Dans sa déclaration publique, l’homme de 39 ans affirme avoir appris l’existence de cette histoire dans les médias, et non sur place lorsque ce se serait produit.

Il se montre également ouvert à collaborer avec toute enquête pertinente.

« Je rejoins la communauté en demandant une investigation complète sur les allégations troublantes qui ont fait surface en rapport avec les membres de l’Équipe canadienne junior de hockey 2003.

[…] Si je suis complètement honnête avec moi-même et vous, je ne me rappelle pas être au courant ou avoir entendu parler de l’incident en question pendant ou après le tournoi. J’étais choqué quand j’ai appris dans les médias et coopérerai complètement avec n’importe quelle enquête. »

– Jordin Tootoo

Tel que rapporté par le journaliste Rick Westhead de TSN et CTV, une demi-douzaine de joueurs auraient successivement violé une victime inconsciente installée sur une table de billard. La scène a été filmée, confirmaient trois sources distinctes au journaliste.

En début de vidéo, qui dure environ six à sept minutes, un joueur de l’équipe canadienne annonce que les spectateurs assisteront à un « fucking lamb roast », l’équivalent d’un méchoui.

Dans sa déclaration, Tootoo avoue avoir parlé de plusieurs moments de son expérience avec ÉCJ, mais jamais de celui-ci.

Par contre, un extrait de son livre a refait surface. On peut curieusement faire quelques liens avec ce qui s’est déroulé.

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« Nous étions seulement des enfants dans ce temps. Les choses qu’on faisait… On était des jeunes hommes en chaleur. On était à Halifax et on avait toutes les foutues filles sur nous. Tu vas faire quoi ? Let’s start slaying these broads. Et c’était pas juste de l’action one-on-one. Quelques gars se prenaient une poignée de filles après la pratique et allaient dans une des chambres. Assez dit. »

Quand on apprend, 19 ans plus tard, ce qui s’est déroulé… ce paragraphe en devient à glacer le sang.

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