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Échanger son contrat : Carey Price veut aider le Canadien autant que possible

Carey Price a profité de son passage à Montréal pour venir jaser avec les médias de Montréal. À la base, c’était pour présenter son partenariat avec CFMOTO Canada, mais vous comprendrez que le tout a rapidement viré en conférence hockey. Le premier constat qui nous vient en tête est le suivant : Carey Price ne sera plus en mesure de jouer dans la LNH.

Quelle surprise, me direz-vous, de la part d’un gars qui n’habite même plus en ville…

Même si Price veut jouer, il se trouve prisonnier de son genou. Quand il va jouer au softball, il a besoin de plusieurs semaines pour s’en remettre, ce qui n’est pas exactement bon signe pour un gardien de but de la LNH. C’est ce qui lui est arrivé plus tôt cet été, alors qu’il a participé à un match/tournoi amical.

Bref : plus personne ne retient son souffle depuis un bout et le cerbère le sait.

Comme il n’y a aucune mesure pour aider les équipes dans ces situations-là, le Canadien est tout simplement pris, à court terme, avec son contrat de 10.5 M$ sur la masse. Ce sera sans doute le cas jusqu’en 2026, dans les faits.

À moins de voir Price prendre sa retraite (ce qui n’arrivera pas), il sera sur la LTIR et il causera des maux de tête comptables à ses patrons pour encore 1000 jours environ.

L’autre solution, ce serait d’échanger le contrat du gardien. Et ce midi, Price a justement été questionné sur le sujet puisque, dans les faits, il détient une clause de non-mouvement.

Et il a dit que pour aider le club, il est prêt à tout.

On sent que ça lui ferait de la peine de quitter Montréal, lui qui est fier d’avoir appartenu à un seul club dans sa carrière, mais parfois, il faut ce qu’il faut, comme on dit.

Et comme ce serait juste sur papier… il se dit prêt à faire ce qu’il faut pour aider le Canadien.

“I’m going to be a Montreal Canadien for the rest of my life & I’m very proud of that” – Carey Price en anglais

Quand on l’écoute parler, on entend un gars qui comprend que son contrat est dans les pattes d’un club qui travaille avec un budget comptable serré pour quelques années encore.

Je ne crois pas à une transaction de son contrat avant l’été 2025 – même si Kent Hughes a ouvert la porte. Après tout, il gagne deux millions de dollars par année en argent réel d’ici la fin de son contrat, mais il aura droit à des bonis de 5.5 M$ le 1er juillet 2024 et le 1er juillet 2025.

(Crédit: Cap Friendly)

Après le 1er juillet 2025, il ne lui restera que deux millions de dollars à toucher et il aura un impact de 10.5 M$ sur la masse salariale, qui aura augmenté à ce moment-là.

Les Coyotes vont possiblement le prendre, n’est-ce pas? Un « retour » avec son bon chum de gars Shea Weber serait spécial, non? Les deux gars pourraient terminer leur carrière en même temps à Montréal en Arizona.

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