Dans quelques semaines, la saison régulière va finalement lever son rideau et à Montréal, les fans pourront enfin apprécier de plus près l’immense talent de la grosse acquisition de l’été de Marc Bergevin : Jonathan Drouin, qui sera la première grosse vedette francophone à vêtir le chandail tricolore depuis au moins deux décennies.
Un journaliste de Sportsnet, Ryan Dixon, s’est intéressé au passé de Drouin lorsqu’il a été dans le hockey mineur et le hockey junior pour voir quel type de joueur il s’agit et ce que pensent de lui des hommes de hockey qui l’ont vu évoluer.
Big Read presented by @MarksCanada: Jonathan Drouin can handle Montreal's high expectations. (@Dixononsports) https://t.co/S4W0KCniSt pic.twitter.com/sqsFD1sa2O
— Sportsnet (@Sportsnet) September 10, 2017
Dans cette longue lecture, on découvre que le talent de Drouin est égal au temps qu’il a passé sur la patinoire, ses entraîneurs, tel que Jon Goyens, l’ayant souvent chassé de la glace tard le soir.
«Le mode hockey était toujours ouvert. Parfois, nous devions lui dire : Hey, tu ne peux pas dormir ici. Nous allons fermer les lumières, va à la maison. Sors et fait autre chose.» -Jon Goyens
C’est une attitude qui a bien servi Drouin tout au long de son parcours, lui qui a souvent poussé la machine car, en raison de ses habiletés, il a souvent joué face à des opposants plus vieux.
Que ce soit dans le hockey mineur ou avec les Mooseheads d’Halifax, l’attaquant de Ste-Agathe a toujours su élever son jeu d’un cran lors des grands moments, entre autres, lors de la Coupe Memorial en 2013, où il a obtenu cinq passes en grande finale.
Une performance qui fait dire à son ancien DG à Halifax, Cam Russell, que tu gagnes des championnats avec un joueur comme Jonathan Drouin. Rien de moins!
La meilleure partie du texte est en conclusion, alors que, une semaine après la conférence de presse au Centre Bell, où Drouin a signé son nouveau contrat, il a été manger avec son ancien entraîneur avec les Lions du Lac St-Louis, Jon Goyens, et d’autres membres de cette organisation. Le jeune homme de 22 ans, bien qu’emballé par son nouveau domicile, a admis qu’il n’est pas nécessairement heureux de l’attention constante dont il fera l’objet, mais qu’il sait que ça n’influencera pas son jeu sur la glace. Un constat partagé par Goyens.
«Tu ne mises pas contre Drouin. Est-ce qu’il peut être un joueur caractériel et qui se fâche? Certainement. Mais tout ça, c’est parce qu’il a des attentes très élevées envers lui et il déteste perdre plus que tout autre joueur que j’ai eu, point.» -Jon Goyens
Voilà un point de vue que nous n’avons pas souvent entendu et lu sur Drouin. Oui, on sait qu’il a du talent et du caractère et que le meilleur est à venir dans son cas. Mais de se le faire confirmer par quelqu’un qui l’a pratiquement vu grandir, c’est très positif.
Vivement le début de la saison, pour le voir compléter un duo dynamique avec Max Pacioretty!