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Dossier Juraj Slafkovsky : Jacques Lemaire offre des pistes de réflexion à Martin St-Louis

Ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai entendu ou lu des gens mentionner comment les Canadiens devraient gérer le développement de Juraj Slafkovsky. Faut dire que le CH n’a pas beaucoup de pratique dans les dernières années avec les premiers choix au total, leur dernier remontant au défunt Doug Wickenheiser en 1980 et que les derniers hauts choix de l’équipe ne se sont pas développé comme prévu, surtout pour Alex Galchenyuk.

J’y vois, et c’est bien personnel à moi, un mélange d’excitation et d’inquiétude.

Mais c’est une chose que Ti-Jo Séguin se prononce sur le développement de Slaf, c’en est une autre quand ça vient de Jacques Lemaire, un gars qui a passé des décennies dans le hockey. L’ancien joueur et entraîneur, aujourd’hui membre du Temple de la renommée du hockey a offert sa vision de la chose à Jean-Philippe Bertrand plus tôt aujourd’hui au podcast La Dose de TVA Sports.

Alors à l’époque avec le Wild du Minnesota, dans les débuts de la franchise, il a eu à gérer deux situations similaires avec des espoirs au profil très intéressant en Marian Gaborik et Pierre-Marc Bouchard. C’est drôle parce qu’en plus, Gaborik et Slafkovsky sont des compatriotes slovaques. Les comparaisons à propos de leur parcours sont donc encore plus à propos.

« Des matchs où l’équipe mène et que les choses vont bien, tu peux encore lui ajouter d’autre temps de glace. Faut que tu le gères. Tu travailles avec ça. C’est difficile pour un entraîneur, car il veut gagner et améliorer son équipe et le joueur. » – Jacques Lemaire

Pour Lemaire, la plus grosse différence avec ce qu’il a vécu et ce que vit actuellement Martin St-Louis, c’est que les jeunes n’ont plus le choix d’être responsable défensivement, sinon ça devient trop difficile de pouvoir les utiliser suffisamment pour qu’ils puissent se développer. Il soutient qu’avant, c’était possible de s’en sauver un peu plus, mais qu’aujourd’hui, c’est devenu essentiel. Ainsi, en évoquant ce point, on peut s’imaginer que Lemaire aurait dû gérer un peu différemment le cas de Gaborik, à qui il offrait beaucoup de latitude puisqu’il est rapidement devenu la locomotive offensive du Wild. Donc, si Slaf réussit à ne pas faire mal à son club, il n’y aura pas de problème à le faire jouer à Montréal.

C’est aussi la plupart du temps le déroulement du match qui va permettre à Martin St-Louis d’offrir plus de temps de jeu. Si l’équipe va bien et a les devants, c’est beaucoup plus simple d’augmenter le nombre de présences de Slaf comme ce fut le cas lors du match contre les Coyotes de l’Arizona, où les Canadiens n’ont jamais vraiment été inquiets de perdre.

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