Ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai entendu ou lu des gens mentionner comment les Canadiens devraient gérer le développement de Juraj Slafkovsky. Faut dire que le CH n’a pas beaucoup de pratique dans les dernières années avec les premiers choix au total, leur dernier remontant au défunt Doug Wickenheiser en 1980 et que les derniers hauts choix de l’équipe ne se sont pas développé comme prévu, surtout pour Alex Galchenyuk.
J’y vois, et c’est bien personnel à moi, un mélange d’excitation et d’inquiétude.
Mais c’est une chose que Ti-Jo Séguin se prononce sur le développement de Slaf, c’en est une autre quand ça vient de Jacques Lemaire, un gars qui a passé des décennies dans le hockey. L’ancien joueur et entraîneur, aujourd’hui membre du Temple de la renommée du hockey a offert sa vision de la chose à Jean-Philippe Bertrand plus tôt aujourd’hui au podcast La Dose de TVA Sports.
Alors à l’époque avec le Wild du Minnesota, dans les débuts de la franchise, il a eu à gérer deux situations similaires avec des espoirs au profil très intéressant en Marian Gaborik et Pierre-Marc Bouchard. C’est drôle parce qu’en plus, Gaborik et Slafkovsky sont des compatriotes slovaques. Les comparaisons à propos de leur parcours sont donc encore plus à propos.
Jacques Lemaire compare le cas de Juraj Slafkovsky à l’époque où il dirigeait Marian Gaborik, puis P-M Bouchard avec le Wild. Il illustre bien le dilemme que gère de Martin St-Louis avec une jeune formation. Entrevue 👇🏼 #Habs #GoHabsGo https://t.co/wH925Duv77
— L.A. Lariviere (@L_A_theRiver) October 24, 2022
« Des matchs où l’équipe mène et que les choses vont bien, tu peux encore lui ajouter d’autre temps de glace. Faut que tu le gères. Tu travailles avec ça. C’est difficile pour un entraîneur, car il veut gagner et améliorer son équipe et le joueur. » – Jacques Lemaire
C’est aussi la plupart du temps le déroulement du match qui va permettre à Martin St-Louis d’offrir plus de temps de jeu. Si l’équipe va bien et a les devants, c’est beaucoup plus simple d’augmenter le nombre de présences de Slaf comme ce fut le cas lors du match contre les Coyotes de l’Arizona, où les Canadiens n’ont jamais vraiment été inquiets de perdre.