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Dossier Carey Price : Kent Hughes ferme la porte à un rachat de contrat

Carey Price a récemment recommencé son processus de remise en forme du début. Son genou ne guérit pas comme il faut et cela le frustre puisque, selon les dires de son entraîneur des gardiens, il a hâte de jouer.

Mais parce que Carey Price est Carey Price, ça fait jaser en ville. Des questions se posent et le fait qu’il ne soit pas là pour y répondre n’aide en rien à ne pas mettre le feu aux poudres.

Évidemment, il est clair qu’à la base, les changements de direction chez le CH n’aident pas à le faire parler. Après tout, même son nouveau DG le connait à peine et n’a pas eu la chance de jaser en profondeur avec lui.

En fait, Kent Hughes a dit ce matin au 91.9 Sports qu’il allait lui parler aujourd’hui.

Dans sa tournée des radios francophones de ce matin, Hughes a justement été appelé à parler du dossier de Carey Price plus d’une fois. Après le 91.9 Sports, ce sont Paul Arcand et Alain Crête (98.5 FM) qui ont jasé au dirigeant du Canadien.

Et le dossier de Price est revenu.

D’abord questionné par l’animateur à savoir si Price était intouchable, le DG a répondu qu’il l’était dans un sens, mais on sent que c’est surtout en raison des circonstances (son genou, sa clause de non-échange, son importance au sein de l’équipe, etc.) et non pas de son désir de ne pas l’échanger.

Il avait l’air hésitant en parlant du gardien, tout comme lorsqu’il s’est fait demander si un rachat de contrat était possible suite à une question d’Alain Crête.

Je ne peux pas te dire [s’il sera racheté], mais je ne crois pas. – Kent Hughes

Encore une fois, il n’avait pas l’air à l’aise avec la question, ce qui est normal puisque le sujet est délicat.

Ceci dit, il ne le sera pas. Pourquoi? Parce que ce serait illogique de le faire.

Quand un joueur comme Price a un contrat basé en grande partie sur les bonis à la signature le 1er juillet, un rachat ne change pas grand chose. Après tout, les bonis sont exempts du rachat et seul le salaire annuel est sujet à être versé au 2/3 de son montant.

De l’été 2022 à l’été 2026, Price devrait gagner 31,25 M$. Du lot, 24.25 M$ seront touchés que le contrat soit racheté ou pas et sept millions de dollars lui seront versés en salaire normal.

Le racheter lui permettrait de toucher le 2/3 de cela (donc 4.66 M$) sur huit ans au lieu de quatre ans et il aurait droit à ses énormes bonis comme si de rien n’était.

Et si on regarde sur Cap Friendly l’impact que cela aurait sur la masse du club, ça ne vaut pas la peine.

(Crédit: Cap Friendly)

Pour sauver 2.3 M$ au total en argent réel, le CH devrait transporter un impact de neuf ou dix millions de dollars pendant quatre ans sur sa masse (ce qui est une économie qui ne vaut pas la peine) et aurait un petit montant pendant quatre ans de plus.

Et surtout, il n’aurait pas Carey Price. Rien de tout ça ne vaut la peine et il est clair que le CH ne gagnerait rien à le racheter.

Prolongation

– Kent Hughes est aussi bien de garder Price, si jamais il ne trouve pas preneur et/ou que le #31 ne veut plus jouer, et de le placer sur la liste des blessés à long terme pendant plusieurs années. C’est ce qui se passe avec Shea Weber et ça ne semble pas être impossible à réaliser.

– Il est aussi important de rappeler que les assurances entrent en ligne de compte pour un joueur blessé et que Geoff Molson a de l’aide à ce niveau-là. Un rachat de contrat, c’est une autre histoire.

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