Le directeur de l’Association des joueurs de la LNH, Donald Fehr, a livré une entrevue très intéressante, en marge du tournoi de golf de l’Association, durant laquelle il a abordé une variété de sujets d’intérêt qui touchent ses clients.
On s’aperçoit vite que le vieux renard qu’est Donald Fehr n’a pas la langue de bois et qu’il est très lucide concernant les enjeux pour les joueurs de la LNH.
ICYMI, Donald Fehr on Connor McDavid’s payday, NHL-NBA revenue gap, Ovechkin’s Olympics (via @lukefoxjukebox). https://t.co/6FSYwv35ch pic.twitter.com/n9w2GS71Ap
— Sportsnet (@Sportsnet) July 13, 2017
Il a entre autres, parlé du contrat de Connor McDavid, qu’il considère comme une nouvelle référence, un sommet pour un joueur qui n’a pas beaucoup de comparables actuellement. Quant aux contrats de Carey Price et Patrick Marleau, qui sont structurés en majorité autour de bonis payés à chaque saison, Fehr est d’avis que cette porte de sortie, qui permettra à ces joueurs de ne pas trop subir les conséquences d’un potentiel arrêt de travail dans la LNH, est à la disposition de ses membres et qu’ils font bien de l’utiliser.
La prochaine négociation de la convention collective, qui pourrait arriver plus tôt que tard, commence déjà à être abordée par Donald Fehr. Pour lui, plusieurs enjeux sont sur la table : la santé des joueurs (lire : les commotions cérébrales), la pension et peut-être les règlements ou les conditions de voyage pour les joueurs (certaines équipes grugent beaucoup de kilomètres durant une saison) et bien sur, l’aspect monétaire.
Oui, Fehr a parlé aussi des Jeux Olympiques, mais il ne veut pas en faire un enjeu clair.
Pour revenir au salaire des joueurs, Donald Fehr n’est clairement pas un partisan du plafond salarial, qu’il qualifie de méthode pour payer les joueurs en-dessous du prix qu’ils pourraient réellement recevoir autrement. Il est aussi d’avis que le baseball majeur a prouvé qu’il n’y a pas besoin d’un plafond salarial pour assurer une ligue en santé.
Il aimerait bien que la LNH travaille à de nouvelles avenues pour faire augmenter ses revenus, ce qui permettrait à un plafond salarial de hausser. Il voit beaucoup de potentiel dans des événements internationaux, comme les matchs pré-saison en Chine cet automne.
Chose certaine, ce n’est pas avec une équipe comme les Hurricanes, qui joue souvent devant des sièges vides, que les revenus vont être en croissance.