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Doigt d’honneur à la foule du Centre Bell : Andrew Ference a reçu des dons de partisans pour payer son amende

On se souvient tous du geste qui a marqué la carrière d’Andrew Ference. Je vais vous le rappeler parce que, même si le geste était immature, l’histoire reste drôle.

Les Canadiens menaient 3 à 1 lors du match numéro quatre de la série de premier tour face aux Bruins. Andrew Ference, qui n’est pas reconnu comme un grand marqueur, a réussi à réduire l’écart avec un but et a décidé d’envoyer promener la foule du Centre Bell avec un doigt d’honneur avec son gant.

Après le match, Ference avait défendu son geste en affirmant que son gant était resté bloqué dans cette position et qu’il voulait simplement montrer son poing à la foule. Évidemment, la LNH n’a rien gobé de cette histoire et il a été obligé de payer l’amende maximum de 2 500$.

Plus tôt cette semaine, les Bruins rendaient hommage à leur équipe gagnante de la Coupe Stanley lors de ces mêmes séries éliminatoires de 2011. Les Bruins ont donc eu l’occasion d’inviter Patrice Bergeron et Claude Julien à leur balado Cue the Memories afin de parler de leurs moments avec les Bruins.

Andrew Ference est justement co-animateur de ce balado et il s’est fait parler de cet événement. Plutôt que de se cacher, il a préféré en rire avec un ton sarcastique.

Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’il a expliqué que certains partisans des Bruins connaissaient son adresse et qu’ils ont été lui laisser de l’argent à sa porte pour lui permettre de payer son amende.

Le match avait lieu à Montréal et les Bruins revenaient ensuite à Boston pour le match numéro cinq. C’est là que Ference a trouvé plein de billets collés sur sa porte d’entrée pour l’aider à payer l’amende.

Tout en riant, il a expliqué qu’il y avait environ 500$ sur sa porte et qu’il a donc économisé en payant son amende.

Il a aussi pris le temps d’expliquer pourquoi il était si fâché contre la foule de Montréal. Brian Gionta, qui n’est pas le plus costaud des attaquants, l’avait mis en échec contre la bande un peu avant son but et il était frustré que toute la foule se mette à crier de joie à la vue de cette mise en échec.

Son orgueil a pris le dessus et le doigt est parti.

Les partisans du Tricolore lui ont aussi rendu la vie dure pendant cette série. Ference a expliqué que lorsque les Bruins dormaient à l’hôtel à Montréal, les joueurs étaient souvent dérangés par des gros bruits à l’extérieurs comme des camions de livraison qui klaxonnaient sans arrêt.

L’histoire est un peu vieille, mais elle a certainement marqué les esprits des partisans du Canadien et des Bruins. Après autant d’années, vaut mieux en rire qu’en pleurer.

Vous pouvez écouter le balado complet ici :

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