Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Dans le monde du sport, cette expression-là est particulièrement vraie. Après tout, les revirements soudains de situation ne sont pas rares, et à n’importe quel moment, une équipe grandement favorite peut se faire surprendre par les négligés.
Pensez aux Golden Knights de Vegas à l’été 2021, qui étaient les grands favoris face au Canadien en séries. Et pourtant, Artturi Lehkonen est devenu un héros national à ce moment-là.
Mais visiblement, les Hurricanes de la Caroline et les Rangers de New York ne semblent pas trop s’en faire avec ça. En fait, même si les deux clubs n’ont toujours pas obtenu leur billet pour la deuxième ronde des séries, ils vendent déjà des billets pour ces rencontres.
Rappelons que les Hurricanes mènent 3-2 tandis que les Rangers sont à égalité 2-2 dans leur série.
okay so now the isles have to win pic.twitter.com/TeoAXZVmpm
— x – ella (@AND3RSLEE) April 26, 2023
Ce n’est pas du jamais vu dans le monde du sport, mais quand même.
En fouillant un peu sur Ticketmaster, on remarque qu’il est possible d’acheter des billets pour voir les Bruins, les Stars ou les Golden Knights au deuxième tour. Or, pour ces équipes, ce n’est pas la même chose : les billets disponibles sont des billets de revente qui proviennent des détenteurs de billets de saison.
Ce n’est pas l’équipe qui vend les billets, ce sont les détenteurs de billets de saison qui vendent leurs billets (qui leurs seront crédités advenant le cas où leur club ne se rend pas jusque là).
Visiblement, donc, les deux organisations semblent avoir confiance en leur club, au point où elles osent vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Celui des Hurricanes est un brin affaibli, mais celui des Rangers est pas mal plus vigoureux, et dans tous les cas, les deux sont vivants.
Pour les intéressés, sachez qu’il vous coûtera minimalement 75 $ (américains) pour voir un match des Hurricanes au deuxième tour, et pour les Rangers, il n’y a rien en bas de 470 $ (américains).
Ou 0 $ s’ils ne s’y rendent pas, mais je m’égare.